Publié le jeudi 12 juin 2014 - 17h11
Lundi 9 juin au soir, un orage de grêle a touché l’Indre-et-Loire sans entraîner de graves dégâts dans les vignes. Les grêlons, de taille impressionnante, ont cependant donné des sueurs froides aux vignerons, un an après le violent orage du 17 juin 2013 qui avait dévasté plus de la moitié du vignoble de Vouvray.
Ce lundi 9 juin, le ciel s’est brusquement obscurci en fin de journée. L’orage a éclaté vers 19 heures, entraînant de gros grêlons qui se sont abattus pendant de longues minutes sur l’Indre-et-Loire. Ce département comme d’autres a été touchée par la grêle. L’orage a été particulièrement violent sur des zones urbanisées du sud de l’agglomération de Tours et dans le Lochois, occasionnant de lourds dégâts. Les vignes, elles, ont peu souffert.
« Globalement, la grêle n’a pas entraîné de dommages », indique-t-on à la chambre d’agriculture d’Indre-et-Loire. Un soulagement pour les vignerons qui ont tous en mémoire le dramatique orage survenu il y a près d'un an, le 17 juin 2013. Ce jour-là, plus de la moitié des vignes de l’aire d’appellation Vouvray avaient été dévastées, et des vignobles du Chinonais et du Bourgueillois avaient aussi été touchés.
Ce 9 juin, des vignes en AOC Chinon ne sont pourtant pas sorties indemnes de l’orage de grêle. « Des parcelles ont eu des impacts sur les feuilles, indique Jean-Martin Dutour, vigneron-négociant à Panzoult et président du syndicat des vins de Chinon. Mais les grêlons étaient mêlés à la pluie et ils sont tombés selon des trajectoires rectilignes, ce qui a limité les dégâts. » L’an passé, à Vouvray, les fortes rafales de vent avaient amplifié la puissance destructrice de la grêle en faisant tournoyer les grêlons qui avaient haché les feuilles de vignes et les sarments. Rien de similaire ce lundi soir dans les vignes du Chinonais.
« Des feuilles ont été touchées comme par une gerbe de plomb, mais elles ont bien protégé les futurs raisins et les bois n’ont pas été impactés, relate Pascal Ricotier, vigneron à Crissay-sur-Manse. Par chance, mes vignes étaient pré-accolées (NDLR : le relevage avait commencé). Si cela n’avait pas été le cas, la vigne aurait plus souffert de l’orage car les grêlons étaient impressionnants, de la taille d’une châtaigne. »
Le vigneron n’a pas réalisé de traitement consécutif à cet orage de grêle. « La vigne est protégée par un produit systémique à 14 jours dont la rémanence se poursuit jusqu’à lundi prochain », note Pascal Ricotier, qui reste vigilant face aux risques d’une nouvelle averse de grêlons. « Notre vignoble ne se situe pas dans les couloirs habituels de la grêle, mais nous ne sommes pas arrivés aux vendanges ! ».
Dans le Bourgueillois, le 8 juin, un orage a également éclaté. Les vignerons ont actionné des générateurs antigrêle. Aucun dégât important n’est à déplorer dans les vignes.
Ingrid Proust
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