Publié le mardi 06 octobre 2015 - 09h27
En cinq ans, les Costières de Nîmes ont connu une forte progression à l’export. Ce débouché est devenu le premier en valeur grâce aux efforts des producteurs.
Bernard Angelras, président de l’AOC Costières de Nîmes. © SYNDICAT DES COSTIÈRES DE NÎMES
En 2014, les Costières de Nîmes ont vendu 33 % de leur production à l’export, soit 67 000 hl, selon l’observatoire économique d’Inter Rhône. «â€¯L’export est devenu notre premier marché en volume, à égalité avec la grande distribution française, annonce Bernard Angelras, le président de l’AOC. En 2009, les exportations ne représentaient que 22 % de nos débouchés. Mieux encore : le marché à l’export est notre premier marché en valeur, puisqu’il génère 40 % de notre chiffre d’affaires. » Preuve, selon lui, que le développement de ce circuit s’est opéré grâce à de «â€¯jolis produits, générateurs de valeur ajoutée ».
CHINE ET USA, PRINCIPAUX DÉBOUCHÉS
La Chine et les États-Unis sont ses deux premiers clients, avec respectivement 23 et 12 % des exportations de l’appellation.
«â€¯46 % de notre production, qui a atteint 240 000 hl en 2014, est commercialisé par les producteurs, enchaîne Bernard Angelras. Au cours de ces cinq dernières années, ils ont accentué leur présence à l’étranger, en s’appuyant, entre autres, sur les aides de FranceAgriMer. »
Aux États-Unis, la notoriété assistée de l’appellation en 2014 (4 % d’après Solving) est équivalente à celle de Gigondas qui «â€¯est poussée par les gourous de la presse américaine », indique Nicolas Ponzo, le directeur des Costières de Nîmes.
UNE APPELLATION PRISÉE
«â€¯Notre objectif est d’occuper le segment des vins dits de dégustation – entre 5 et 20 €/col – considérés comme un produit culturel, apprécié pour sa fonction symbolique, à travers lequel le consommateur recherche du goût et accorde de l’importance à l’origine », souligne de son côté Bernard Angelras.
Si les ventes de l’appellation augmentent à l’export, elles baissent dans le «â€¯hard discount ». En 2009, ce circuit formait son second débouché avec 23 % de ses ventes en volume. En 2014, il est descendu à 11 %. «â€¯Il y a cinq ans, le poids du hard discount, reposait principalement sur nos rosés, expose Nicolas Ponzo. Les producteurs ont connu quelques déboires. Ils ont donc réduit la production de rosé. » La part de la couleur dans la production s’établit aujourd’hui à 40 %, contre 50 % au début des années 2000.
Quant aux ventes en grande distribution classique, elles totalisent 32 % du volume commercialisé par l’appellation, presque autant qu’en 2009 (33 %). Les rosés y sont particulièrement représentés. Les grandes surfaces absorbent, en effet, 45 % de la production de l’appellation dans cette couleur et seulement 26 % des rouges. Un rapport qui s’inverse à l’export où les rouges génèrent 45 % des ventes en volume.
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