Publié le mardi 06 octobre 2015 - 10h46
Quatre laboratoires d’analyses agro-environnementales (LCA, SAS Laboratoire, Agro-systèmes et Agro-prélèvement) viennent de signer un accord de fusion. Ils donnent ainsi naissance à Auréa Agrosciences dont l’objectif est de devenir la référence du marché.
L’équipe d’Auréa Agrosciences, de gauche à droite : Christophe Lechevallier, directeur technique adjoint, Hubert Roebroeck, directeur commercial, Antoine Simon, directeur administratif et financier, Jacques Mathieu, directeur général et Marie-Agnès Bourdain, directrice technique et RH.©R.FOURREAUX
«â€¯Notre ambition est de créer le nouveau laboratoire de référence en termes d’analyse agro-environnementales », a annoncé d’entrée de jeu Jacques Mathieu, le directeur général de la nouvelle société Auréa Agrosciences, lors d’une conférence de presse le 5 octobre.
Auréa Agrosciences résulte de la fusion entre LCA, SAS Laboratoire, Agro-systèmes et Agro-prélèvement. Elle doit être entérinée lors d’une assemblée générale extraordinaire, le 19 novembre. Une opération logique : ces quatre laboratoires ont en effet Arvalis comme actionnaire majoritaire.
«â€¯Nous nous sommes rassemblés pour être plus performants et conquérir de nouveaux marchés », explique Jacques Mathieu. Cette nouvelle structure est d’ores et déjà un acteur de taille. À eux quatre, ces laboratoires traitent 400 000 échantillons par an et réalisent 9 millions de déterminations. Six mille clients leur font confiance.
Les laboratoires proposent une gamme de prestations extrêmement large. Ils sont d’ailleurs leaders sur les marchés de l’agriculture (analyse de sols, de végétaux…), de la valorisation organique (analyse de boues, de compost…) et des cultures spécialisées (phytodiagnostics, solutions nutritives…).
«â€¯NOUS VOULONS PROGRESSER DANS LA VITICULTURE »
«â€¯Nous réalisons 150 000 analyses de sol par an, dont 40 000 en viticulture, sur un marché français qui se situe entre 250 000 et 300 000 analyses. En viticulture, la demande progresse plus vite que le marché. Pour cette filière, les phytodiagnostics sont également pour nous une activité importante. Et nous pensons encore pouvoir progresser », explique Antoine Simon, le directeur administratif et financier d’Auréa.
En revanche, ils sont encore peu présents sur le marché de l’eau et de l’environnement industriel, ainsi que sur celui des contaminants des denrées (résidus de pesticides, mycotoxines, métaux lourds…). Ils comptent donc développer leur expertise sur ces deux segments ainsi que leurs perspectives à l’export.
Le nouvel ensemble réalise un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros. Il vise une croissance de 3 % pour l’exercice 2015-2016 et de 4 % les années suivantes.
Christelle Stef
La Vigne - Vitisphere
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