Publié le lundi 05 octobre 2015 - 14h31
Vendredi 2 octobre au soir, le négoce et la production du Beaujolais se sont entendus sur un prix plancher pour les vins primeurs. Cet accord met fin à une semaine de conflit où caves particulières et caves coopératives sont restées unies pour faire face.
Les transactions en vins primeurs de beaujolais et beaujolais-villages vont enfin pouvoir démarrer. Vendredi 2 octobre au soir, la production et le négoce ont trouvé un terrain d’entente sur le prix de vente. «â€¯Les négociants nous ont confirmé qu’un minimum de 200 €/hl serait respecté pour les premiers marchés passés, les plus importants », témoigne Philippe Thillardon, président de la cave coop Œdoria et de la Fédération des caves coopératives du Beaujolais. Le beaujolais-villages primeur, habituellement valorisé au-dessus du beaujolais nouveau, devrait se vendre à un prix supérieur.
Les producteurs ont donc dû revoir à la baisse leurs prétentions, qui s’affichaient initialement à à 220 €/hl. « C’est un bon accord, commente toutefois Philippe Thillardon. Il satisfait la majorité. À 200 €/hl, nous savons que cela va limiter la casse au niveau des exploitations. » Même si Emmanuel Fellot, un des vignerons à l’origine du rassemblement du 25 septembre, reconnaît que les viticulteurs espéraient «â€¯un peu plus, aux alentours de 210 €/hl ».
Mais plus que le prix, c’est la « solidarité entre les caves particulières et coopératives » qui laissera un souvenir. «â€¯C’est assez rare, souligne Philippe Thillardon. Quand la profession est unie, on peut faire quelque chose ensemble. » Emmanuel Fellot confirme : «â€¯Les viticulteurs sont contents par rapport à la mobilisation. Ils se sont rendu compte, pour la première fois, que l’on pouvait faire force. »
Les contrats vont donc pouvoir être passés dès le lundi 5 octobre. Les opérateurs doivent faire vite, notamment pour les beaujolais nouveaux destinés au grand export. Les premiers enlèvements démarrent habituellement à partir de la deuxième semaine d’octobre, donc lundi prochain. Entre-temps, les cuvées vendues doivent obtenir leur agrément.
Les représentants de la production ont quant à eux promis qu’ils «â€¯surveilleraient » de près les cours pour éviter les éventuels «â€¯dérapages ».
Juliette Cassagnes Vitisphere - La Vigne
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