Publié le jeudi 09 avril 2015 - 16h00
Inter Rhône a mis sur pieds deux outils pour évaluer la présence de Brettanomyces dans une barrique : un outil très utile pour prélever un échantillon de douelle et un test pour mesurer la contamination du bois.
Le «â€¯barriscope » est un outil fait-maison qui simplifie les prélèvements de bois à l’intérieur d’une barrique.
C’est lors des Rencontres rhodaniennes, jeudi 2 avril, que Nicolas Richard, chargé de recherches à Inter Rhône, a fait la démonstration de son «â€¯barriscope », un outil fait-maison qui simplifie les prélèvements de bois à l’intérieur d’une barrique.
L’échantillon prélevé peut être analysé en vue d’y dénombrer les bretts vivantes, mais aussi mortes, ou à l’état viable non cultivable (VNC). Inter Rhône a en effet réussi à adapter au bois la PCR quantitative (Quantitative Polymerase Chain Reaction) habituellement utilisée pour le vin.
Le vigneron va donc pouvoir connaître l’efficacité de sa procédure de nettoyage et vérifier l’hygiène de ses barriques avant un nouvel entonnage.
LE BARRISCOPE PRÉLÈVE UN DISQUE DE BOIS
Depuis plusieurs années, Nicolas Richard a eu l’occasion de réaliser une multitude de carottages de barriques. Pour se simplifier la tâche, il a eu l’idée de fixer une fraise à encastrer au bout d’une canne en Inox de 70 cm de long. C’est le barriscope. Il fixe cette longue mèche sur une perceuse, puis la passe par le trou de bonde pour prélever très rapidement un disque de bois de la taille d’une pièce de 2 € et de 2,5 mm d’épaisseur.
Le médaillon de bois ainsi récolté est ensuite placé dans une solution hydro-alcoolique simulant le vin (pH de 4, et environ 11 % vol. alc.) pour ne pas stresser les bretts. Après 24 heures, la solution peut être analysée par PCR quantitative.
Pour avoir un échantillon représentatif d’un parc de barriques, Nicolas Richard conseille de prélever un disque sur une dizaine d’entre elles. Peu importe où l’on prélève le disque puisque, d’après lui, il n’y a que peu ou pas de variabilité au sein d’une barrique.
Inter Rhône doit contacter les laboratoires équipés en PCR pour leur proposer la méthode. Quant au barriscope, il sera bientôt proposé aux vignerons, autour de 300 €, pour qu’ils puissent réaliser leurs prélèvements de manière autonome puis s’adresser à leur laboratoire pour l’analyse.
Marion Bazireau - La Vigne - Vitisphère
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