Publié le vendredi 23 janvier 2015 - 11h33
FranceAgriMer consacrait environ 8 millions d’euros par an sur ses fonds propres à la promotion des vins français à travers le monde. L’établissement met fin à cette dépense pour faire des économies. En contrepartie, il ouvre une nouvelle mesure sur l’enveloppe de l’OCM.
Dans le jargon administratif, on appelait cela le programme 154. FranceAgriMer finançait sous ce nom des opérations de promotion des vins français à travers le monde, comme, par exemple, des semaines de mise en avant de l’offre française dans des chaînes de supermarchés à l’étranger. L’établissement public dépensait ainsi près de 8 millions d’euros par an sur son propre budget.
Début janvier, son conseil d’administration a décidé de mettre fin à cette dépense pour des raisons d’économie. Les professionnels se sont abstenus lors de ce vote.
Le programme disparaîtra totalement en 2016. Il reste encore un million d’euros pour honorer les engagements pris pour cette année.
Par ailleurs, l’enveloppe de 2 millions d’euros – réservée par FranceAgriMer aux recherches sur les maladies du bois – disparaît elle aussi. Pour obtenir ces crédits, la filière et les chercheurs devront se tourner vers le Casdar, dont la priorité est l’agroécologie conformément à la politique du ministre de l’Agriculture.
UN SOUTIEN POUR LE MARCHÉ INTÉRIEUR
Comme une sorte de contrepartie, le conseil des vins de FranceAgriMer du 21 janvier a décidé d’ouvrir la mesure «â€¯promotion sur le marché intérieur » de l’OCM vitivinicole. Celle-ci permet de financer des opérations dans les pays membres de l’Union européenne «â€¯en vue de fournir aux consommateurs des informations concernant la consommation responsable de vin et les systèmes d’appellations d’origine et d’indications géographiques », indique la réglementation européenne (règlement UE 1 308/2013).
Vin & Société peut donc prétendre à des financements sur cette ligne de crédit pour communiquer sur la consommation responsable.
Les interprofessions sont également concernées. Désormais, elles pourront obtenir des subventions en vue de mener des opérations sur le marché intérieur européen, mais elles devront faire preuve d’habileté pour mettre en avant leurs vins et le système des AOC ou des IGP, selon les cas.
Le conseil des vins va attribuer 10 millions d’euros à ces opérations. Une somme prélevée sur l’enveloppe de 280 millions d’euros que l’Union européenne verse chaque année à la viticulture française.
Bertrand Collard
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