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Val de Loire  La coop de Saumur réduit la pénibilité au travail

Publié le mardi 16 décembre 2014 - 17h02

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Pendant un an, la MSA a analysé les conditions de travail des salariés de cette coopérative. À l’issue de cette étude, la coopérative a revu son système de récolte des crémants pour remplacer les caisses de 25 kg par des palox que les ouvriers n’ont plus à soulever.

Les représentants de la MSA 49 et les dirigeants de la Coopérative de Saumur ont signé un contrat de prévention pour deux ans (à droite, Marc Bonnin, président de la coopérative). © J.-C. MICHOT / MSA 49

Les représentants de la MSA 49 et les dirigeants de la Coopérative de Saumur ont signé un contrat de prévention pour deux ans (à droite, Marc Bonnin, président de la coopérative). © J.-C. MICHOT / MSA 49

«â€¯Depuis des années, nous travaillons à la qualité de nos produits ; nous devons aussi œuvrer pour la qualité du travail de nos 53 salariés. » D’une formule, Marc Bonnin résume l’esprit du contrat de prévention qu’il vient de signer, en tant que président de la Coopérative de Saumur, avec la MSA 49.

L’objectif est clair : réduire la pénibilité et les risques d’accidents du travail.

Une année durant, le service prévention de la MSA a accompagné la coopérative, mobilisant une personne pendant une vingtaine de journées. Il a établi un bilan des accidents du travail – environ six par an, plutôt mineurs – suivi d’un diagnostic des risques, puis a conclu avec des préconisations.

DES INVESTISSEMENTS DURABLES

Fini les caisses de 25 kg vidées à la main, les palox sont manipulés par un chariot élevateur adapté. © J.-C. MICHOT / MSA 49L’un des points importants concerne la récolte manuelle du crémant de Loire. La coopérative a supprimé les caisses de 25 kg au profit de palox pouvant contenir 200 kg de vendanges. La réduction de la pénibilité est énorme, puisque les salariés pouvaient manipuler jusqu’à 7.500 caisses par jour. Le remplissage des pressoirs se fait désormais via un chariot élévateur équipé d’un système de tablier retourneur. Bilan des opérations : 170.000 € investis pour l’achat de 2.200 palox, auxquels il faut ajouter 36.000 € pour la laveuse et 5.000 € pour le tablier retourneur.

Autres gros postes : l’achat d’analyseur IRTF pour limiter l’emploi de réactifs chimiques au laboratoire d’œnologie de la cave et l’achat d’un outil de déboxage des bouteilles vides.

Au total, la coopérative aura investi 276.000 € pour tous ces aménagements, soutenus à hauteur de 35.000 € par la MSA.

L’accord de prévention qu’elle vient de signer avec la MSA s’inscrit dans le cadre d’un contrat de filière signé entre la MSA et la Confédération des coopératives vinicoles de France sur quatre ans (2013-2017). Vingt-trois sont en cours en France.

Avant cela, la coopérative avait déjà amélioré les conditions de travail et la sécurité de ses salariés en leur fournissant des bouchons personnalisés pour le bruit, en installant des passerelles dans le chai pour supprimer les échelles…

Patrick Touchais

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