Publié le lundi 22 décembre 2014 - 15h02
L’interprofession ligérienne espère fédérer tous les ODG autour d’elle, y compris celui de l’IGP Val de Loire. Pour cela, elle propose une adhésion à deux niveaux.
Jean-Marie Barillère, président du Cniv, était l’invité d’InterLoire. À droite : Gérard Vinet et Bernard Jacob, président et vice-président. ©P.Touchais
Rassembler. C’est le maître mot de la dernière assemblée générale d’InterLoire. Pour Gérard Vinet, son président, l’objectif de l’année 2015 est de fédérer «â€¯l’ensemble des vins d’appellations, et même des vins IGP du Val de Loire ».
Pour cela, l’interprofession va faire évoluer son fonctionnement en proposant à tous les ODG d’adhérer à un socle commun, puis à des niveaux supérieurs qu’il reste à définir.
Le premier niveau s’articule autour de plusieurs axes : le suivi de l’économie de la filière et des entreprises, la recherche et l’expérimentation, la représentation de la Loire viticole auprès de toutes les instances régionales et nationales, la défense des AOC, la défense du vin via Vin & Société, et la promotion commune des vins de Loire.
«â€¯UNE INTERPROFESSION, CE N’EST PAS QUE DE LA COMMUNICATION »
«â€¯On se donne l’année 2015 pour rameuter tout le monde. Il reste des choses à formaliser », souligne Gérard Vinet. Pour rassembler le plus largement possible, le président et son directeur, Benoît Stenne, ont battu la campagne pour rencontrer les responsables des appellations du Val de Loire qui n’ont jamais adhéré à une interprofession (valençay, cheverny, haut-poitou…) et celles qui ont quitté le navire (bourgueil, montlouis et fiefs vendéens).
Dans un second temps, il s’agira de bâtir le niveau supérieur en fonction du souhait des différentes appellations. «â€¯Ce travail devrait être présenté d’ici 18 mois », précise Benoît Stenne.
«â€¯Une interprofession, ce n’est pas que de la communication », insiste le vice-président, Bernard Jacob. Rejoint en ce point par l’invité de l’assemblée générale, Jean-Marie Barillère, président du Cniv. En bon Champenois, il sait que l’interprofession est également chargée de l’équilibre des marchés. Il a évoqué la nécessité pour les vins de Loire – comme pour les autres AOC françaises – de mettre en place des outils de réserve. Objectif : gérer les volumes pour gérer les marchés et les prix.
Lors de l’AG, le budget 2015 de 7,7 M€ a été voté à l’unanimité par le négoce et la viticulture. Il est calculé sur la base 1,827 million d’hectolitres et d’une cotisation qui se maintient à hauteur de 4,21 €/hl.
Patrick Touchais
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