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Anjour-Saumur Un groupement d’employeurs forme les saisonniers

Publié le mardi 25 mars 2014 - 14h44

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Le Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification du Maine-et-Loire (Geiq 49) a mis en place un programme de formation avec la Fédération viticole de l’Anjou. Les saisonniers salariés de ce groupement peuvent en bénéficier pour augmenter leurs chances de décrocher un CDI sur une exploitation.

Fabien Speiss (à gauche), salarié en alternance, travaille chez Nicolas Tamboise, du château de Brossay, à Cléré-sur-Layon (Maine-et-Loire). © P. TOUCHAIS

Fabien Speiss (à gauche), salarié en alternance, travaille chez Nicolas Tamboise, du château de Brossay, à Cléré-sur-Layon (Maine-et-Loire). © P. TOUCHAIS

Formé à la taille de pierres, Fabien Speiss est désormais concentré sur la taille de vignes. À 25 ans, ce jeune Angevin a occupé diverses missions intérim avant d’attaquer les saisons viticoles : tirage de bois, ébourgeonnage et vendanges.

Depuis le mois de novembre, il travaille au château de Brossay (47 ha), à Cléré-sur-Layon (Maine-et-Loire), au sud du vignoble de l’Anjou. Avec un statut particulier. Fabien est salarié pour un an par le Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification du Maine-et-Loire (Geiq 49). Ses heures de travail sont facturées 13,51 euros HT à l’exploitation par le groupement.

Sans qualification propre à la viticulture, le jeune homme passe 80 % de son temps sur l’exploitation et 20 % en formation. Car l’objectif de ce programme initié par le Geiq 49, en partenariat avec la Fédération viticole de l’Anjou, est de former des ouvriers qualifiés, en sélectionnant des saisonniers intéressés pour travailler dans la filière.

Sécurité de l'emploi

Fabien Speiss a déjà suivi trois modules de formation de trois à cinq jours au CFPPA de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) : taille, travail du sol et mécanique des tracteurs. Prochainement, il passera le Certiphyto, puis le Caces (Le certificat d’aptitude à la conduite en sécurité) pour tracteur et chariot élévateur, avant d’attaquer un module sur les travaux de chais.

« C’est très intéressant car, avant, je passais d’une exploitation à l’autre en tant que saisonnier. Maintenant, je travaille dans une autre logique. Je vois les choses sur l’année. Quand je taille une parcelle, je pense à l’ébourgeonnage, aux vendanges… » Sans compter la sécurité de l’emploi, puisqu’au bout d’un an, il est prévu – sans que cela soit obligatoire – que le château de Brossay l’embauche en CDI.

« On avait besoin d’un permanent pour remplacer petit à petit l’un des anciens associés de l’exploitation, aujourd’hui salarié, avant sa retraite. La démarche nous a intéressés », souligne Nicolas Tamboise, l’un des trois associés.

En Anjou-Saumur, douze exploitations viticoles se sont lancées dans ce programme initié à l’automne.

Patrick Touchais

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