Publié le mardi 11 décembre 2012 - 15h24
Inter-Rhône a consacré une journée à l’intérêt des réseaux sociaux pour les viticulteurs. Les pionniers y trouvent leur compte et témoignent de leur expérience.
« N’ayez pas peur, allez-y ! » conseille Benoît Tarlant, vigneron champenois.
« N’ayez pas peur, allez-y ! » C’est le conseil de Benoît Tarlant, vigneron champenois, à ses confrères de la vallée du Rhône, lors de la journée Vinagora et le Vin 2.0 organisée par l'interprofession des vins de la vallée du Rhône en partenariat avec Vinternet, le 10 décembre, à Avignon (Vaucluse).
« Sans les réseaux sociaux, notre domaine n’aurait pas le rayonnement actuel. Nous commercialisons notre production intégralement en bouteilles et nous vendons dans vingt-sept pays. » Pour lui et sa sœur Mélanie, Facebook, Twitter, YouTube, Foursquare, Vinogusto ou encore Instagram n’ont quasiment plus de secret. Ils se lancés en 2004 en créant un blog. Aujourd’hui, leur page Facebook recueille plus de 13 000 fans. Un record !
« Le problème n’est pas technique, c’est pour cela que l’on ne doit pas hésiter. Il faut surtout accepter d’y consacrer du temps », conseille le vigneron. Et de préciser qu’il passe tout de même les trois quarts de son temps dans ses vignes et dans son chai. « Souvent, une simple photo suffit pour faire le buzz, dit-il. Il faut toujours avoir sur soi un appareil photo ou un mobile. » Pour lui, mieux vaux prévoir un budget pour investir les réseaux sociaux, gratuits pour la plupart, que dépenser des sommes abyssales dans la création d’un site internet.
Toutefois, les retombées ne sont pas trébuchantes. Laurent Habrard, du domaine Habrard, à Gervans, dans la Drôme, en a témoigné. En 2008, il a dépensé un peu moins de 20 000 euros dans la création d’un site internet incluant un service de vente en ligne. En 2012, il a investi autant dans le lancement de son blog Awinelife. Original, il présente une websérie, sous forme de vidéo, où il se met en scène dans son vignoble pour expliquer les travaux de la vigne et les particularités de son terroir. Le ton est décalé et humoristique. « Il nous faut plusieurs jours pour tourner une vidéo de quatre minutes », souligne le vigneron qui a recruté un chef de projet multimédia, en contrat de qualification de deux ans.
Pour l’instant, la démarche n’a pas débouché sur des ventes. « Mon importateur suédois diffuse ma vidéo sur son site, je suis convaincu que cela aboutira à quelque chose. » Entre juillet et septembre 2010, le nombre de visiteurs sur son blog a grimpé de 172 à 882. En 2013, il va tenter d’accroître sa visibilité sur les réseaux sociaux.
C. Sa
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