Publié le lundi 26 novembre 2012 - 15h42
L’École de commerce de Bordeaux BEM a ausculté les pratiques œnotouristiques des grandes capitales du vin. Si Bordeaux met l’accent sur la dégustation et les expositions artistiques, les autres villes proposent davantage d’offres axées sur la gastronomie et l’hébergement.
Comment fait-on de l’œnotourisme à Mendoza, en Argentine, à Florence, en Italie, ou au Cap, en Afrique du Sud ? Une équipe de BEM (École de commerce de Bordeaux) a ausculté les pratiques pour le compte du Great Wine Capitals Global Network, un réseau qui réunit huit villes dans le monde fortement liées au vin.
Durant l’été 2012, 186 viticulteurs d’Allemagne, d’Italie, d’Argentine, d’Afrique du Sud et de France (Bordeaux) ont répondu à un questionnaire comprenant soixante-dix questions. L’objectif ? Appréhender leurs pratiques œnotouristiques au travers des types d’activités offertes, des investissements engagés, des outils de promotion et de marketing développés mais aussi des facteurs externes liés à l’œnotourisme. Christophe Faugère, professeur de finances à BEM, et son équipe ont conduit cette étude.
Offres plus globales dans le monde
Quels en sont les enseignements ? « Bordeaux met davantage l’accent sur la dégustation des vins alors que les autres villes dans le monde ont une approche plus globale, en y incluant fortement la gastronomie et le logement. Pour eux, le vin n’est qu’un élément de l’expérience œnotouristique. À l’inverse, Bordeaux conjugue le vin et l’art. C’est une composante importante. Ce n’est pas forcément le cas dans les autres villes » explique Christophe Faugère.
Les revenus dégagés par l’œnotourisme ? Sur ce point, les viticulteurs restent plutôt discrets. En revanche, tous s’accordent sur le fait que des investissements en infrastructure sont nécessaires. De même, la formation des employés est un facteur déterminant pour attirer les visiteurs dans les propriétés.
Méthodes tradionnelles à Bordeaux
Pour la promotion des offres, les pratiques divergent. Bordeaux reste sur des méthodes « traditionnelles », à savoir l’édition de brochures distribuées dans les hôtels et les offices de tourismes. Les capitales du vin étrangères, elles, utilisent des newsletters, organisent des concours de vins et font davantage appel aux agences de voyages et aux tours opérateurs. « En fait, elles développent plus fortement la notion de tourisme et font intervenir plus d’acteurs », souligne-t-il.
L’enquête a aussi permis de définir les profils des visiteurs. Il s’agit plutôt de personnes entre 35 et 55 ans. En France, il y a plus de femmes touristes. À Bordeaux, les vignerons observent que les visiteurs sont plus curieux. Dans les autres villes, les professionnels notent que la question des prix pratiqués est un facteur qui attire également les touristes.
C. G.
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