Machinisme Alabeurthe lance une «déchenilleuse»

Alabeurthe lance une « déchenilleuse »

« Nous avons donc travaillé ensemble pour trouver une solution mécanique, poursuit François Alabeurthe. Nous avons testé de nombreux systèmes, mais nous n'en avons trouvé qu'un seul qui fonctionne. Nous avons conçu un prototype l'année dernière que nous avons amélioré cette année. »

La machine est constituée d'une soufflerie, qui envoie de l'air sur la végétation, via deux canons de pulvérisateur Berthoud. Elle se branche sur une turbine de pulvérisateur pneumatique. De l'autre côté du rang, un bac muni d'une grille recueille les chenilles.

L'appareil doit être passé lorsque les ravageurs sortent, c'est-à-dire de nuit, et à partir de mars/avril, durant un mois. La végétation est alors peu développée et le flux d'air n'a aucun mal à chasser ces insectes. La vitesse de passage est de l'ordre de 4 km/h.

L'entreprise prévoit de commercialiser cette machine à partir de l'année prochaine. Le viticulteur pourra au choix opter pour un châssis à brancher sur sa turbine de pulvérisateur, ou, s'il ne dispose pas d'un pulvérisateur pneumatique, d'un ensemble clés en main. Il est possible de faire jusqu'à quatre rangs simultanément, suivant la puissance de la turbine.

C. N.