Publié le mardi 26 mai 2015 - 15h35
La région semble voir le bout du tunnel, selon une étude économique publiée par le CER France Midi-Méditerranée. En 2013, les exploitations sont moins nombreuses à être dans le rouge. La belle progression des cours explique en partie cette reprise.
Le Languedoc-Roussillon semble sortir en 2013 de la crise qui avait débuté en 2005.©L.LECARPENTIER
«â€¯2013, dans la continuité des années 2011 et 2012, vient confirmer la sortie de la grave crise économique subie par les viticulteurs du Languedoc-Roussillon de 2005 à 2010 », indique le Club Études et Observatoire Languedoc-Roussillon du CER France Midi-Méditerranée. Cette bonne nouvelle ressort de la synthèse d’une étude économique réalisée auprès d’un groupe de 950 exploitations viticoles du Languedoc-Roussillon réparties sur quatre départements (Gard, Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales). Parmi elles, 618 livrent à une coopérative et 328 sont en cave particulière, avec vente au négoce ou en bouteilles.
Depuis treize ans, le centre de gestion suit en effet les proportions d’entreprises bénéficiaires et déficitaires. Pour 2013, la part des exploitations avec un résultat courant négatif est stabilisée – avec tout de même 56 % d’entre elles concernées – mais elle est surtout en nette baisse par rapport aux années 2005 à 2010, années pendant lesquelles entre 70 % et 80 % d’entre elles étaient déficitaires.
ASSAINISSEMENT DES SITUATIONS FINANCIÈRES
Cette évolution globale favorable est le fait de « la nette embellie des cours du vin en Languedoc-Roussillon pour la troisième année consécutive », note le CER. «â€¯Sous réserve d’un rendement cohérent avec le type de vins produits, il permet de renouer avec une rentabilité cohérente avec la pérennité de l’activité, tout en assurant une rémunération correcte du vigneron », conclut l’étude. En découle une tendance globale à l’assainissement des situations financières.
Mais le centre de gestion relève aussi des situations très contrastées. En 2013, les écarts se sont apparemment creusés. Les exploitations déjà en difficulté voient une aggravation de leurs résultats, pendant que les autres consolident les leurs.
BIEN CHOISIR SA STRATÉGIE
Le rendement reste, encore et toujours, le principal facteur : «â€¯De faibles rendements, liés à des désordres climatiques (comme la grêle dans les Pyrénées-Orientales) ou des phénomènes culturaux (coulure, etc.), expliquent en partie les mauvais résultats de certains ». Mais il n’est pas le seul : «â€¯Un élément essentiel de performance économique en viticulture nous paraît être également la stratégie choisie », ajoutent les auteurs de l’étude. Ainsi, les exploitations qui cumulent de faibles rendements, une vente en vrac au négoce et un positionnement en entrée de gamme avec des coûts de production élevés sont les grandes «â€¯perdantes ».
Juliette Cassagnes
Vitisphere - La Vigne
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