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Cognac  Rendez-vous manqué entre viticulteurs et demandeurs d’emploi

Publié le mardi 26 mai 2015 - 16h53

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Mercredi 21 mai, une rencontre organisée par le pôle emploi de Cognac et trois vignerons de l’appellation cherchant de la main-d’œuvre a tourné au fiasco : aucun demandeur d’emploi ne s’est présenté. Révélé par la « Charente Libre », ce rendez-vous raté a fait réagir les internautes.

Dans le cadre de la « Semaine de la viticulture », le pôle emploi de Cognac organise des rencontres entre viticulteurs et demandeurs d’emploi. © J.-M. NOSSANT

Dans le cadre de la « Semaine de la viticulture », le pôle emploi de Cognac organise des rencontres entre viticulteurs et demandeurs d’emploi. © J.-M. NOSSANT

Ils étaient 200 demandeurs d’emploi à avoir été « conviés à un job dating » en ce mercredi 21 mai. Le rendez-vous était fixé à 9 h 30, à Juillac-le-Coq, en Charentes, pour rencontrer trois viticulteurs en mal de main-d’œuvre pour le relevage. Á 10 h 30, toujours aucun postulant. Les vignerons, déçus, sont repartis comme ils étaient venus.

La « Charente Libre », le quotidien local, a raconté ce rendez-vous manqué. Dans ses colonnes, les viticulteurs présents sur les lieux n’ont pas caché leur déception, ni leurs difficultés pour employer de la main-d’œuvre. « C’est de plus en plus compliqué de trouver du monde, déplore Thierry Brisson, le dirigeant du Cep d’Or, 45 ha de vignes, cité par le quotidien. Pourtant, du boulot, ça ne manque pas dans les vignes. Il y en a toujours. »

DES PROGRÈS À FAIRE

Cette rencontre s’est tenue dans le cadre de la « Semaine de la viticulture » organisée par le pôle emploi de Cognac afin de mettre en relation chômeurs et viticulteurs. Cette opération, qui dure jusqu’au 27 mai, a donc commencé sous de mauvais auspices. Valérie Daunas, la directrice de la structure, a mis tout en œuvre pour qu’une telle situation ne se représente pas. Le lendemain, d’autres viticulteurs sont venus, avec huit emplois à pourvoir. Cette fois, des candidats ont répondu présent. Valérie Daunas s’est félicitée, toujours dans les pages de la « Charente Libre », d’avoir eu « suffisamment de monde pour satisfaire le recrutement ».

Entretemps, les commentaires sont allés bon train sur le site du quotidien. Certains demandeurs d’emploi témoignent avoir reçu l’invitation par SMS, mais bien trop tard, ou qu’ils étaient déjà engagés dans un contrat en intérim. D’autres se sont étonnés de ne pas avoir été conviés alors qu’ils cherchent un emploi en viticulture. Il reste donc des progrès à faire pour que chômeurs et viticulteurs puissent se trouver.

 

Emilie-Anne Jodier
La Vigne - Vitisphere

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