Publié le lundi 16 février 2015 - 17h09
Les vignerons indépendants de la Gironde déplorent que les cours du vrac restent insuffisants pour vivre dignement de son travail. Lors de leur assemblée générale, ils ont critiqué la gestion catastrophique de ce marché.
Pierre-Étienne Garzaro, au centre, président de la Fédération des Vignerons indépendants de la Gironde, estime que les cours des bordeaux sont insuffisants.
«â€¯Les cours des vins de Bordeaux sont, et restent, insuffisants pour pouvoir dignement vivre de son travail », estime Pierre-Étienne Garzaro, le 13 février, à l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération des Vignerons indépendants de Gironde qu’il préside. Pour lui, «â€¯les marges ne sont pas réparties équitablement, ne permettant pas, ou difficilement, de maintenir les investissements dans nos exploitations et de les rendre attrayantes pour nos jeunes ».
Même son de cloche de la part de Daniel Mouty. Le président de la Fédération des Vignerons indépendants d’Aquitaine voit dans le prix du tonneau de Bordeaux «â€¯la gestion la plus catastrophique du vignoble français. Les cours ne deviennent corrects que quand la récolte est toute petite ou pas très bonne, et ils redégringolent quand elle devient normale et qualitative. Si vous trouvez que c’est logique, pas moi ! »
UN REPOUSSOIR AUX REPRISES ET AUX NOUVELLES INSTALLATIONS
Se défendant de tout discours anti-négoce, il souligne que le niveau des cours est une menace à la pérennité du vignoble girondin, le manque de rentabilité étant un repoussoir aux reprises familiales et aux nouvelles installations.
«â€¯Mesdames et Messieurs les élus des ODG, de l’interprofession, je vous le demande : mais où êtes-vous ? Mais que faites-vous ? », interroge Pierre-Étienne Garzaro. Souhaitant une meilleure intégration des vignerons indépendants à la gestion de l’AOC, il demande le reversement «â€¯d’une part de nos nombreuses cotisations volontaires obligatoires (COV), qui servent principalement à promouvoir Bordeaux sur des marchés peu accessibles à la plupart d’entre nous ».
La critique tient lieu de rengaine. De nombreux vignerons ne se sentent pas bénéficiaires de la promotion interprofessionnelle. «â€¯De gros budgets sont utilisés pour organiser des voyages en Chine, et plus on y va, plus le marché chute. Alors que l’on fait de petits voyages en France, et que l’on développe la consommation et l’image des vins de Bordeaux », souligne Jean-Luc Dartiguenave, le précédent président des Vignerons indépendants de Gironde.
Alexandre Abellan Vitisphere - La Vigne
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