Publié le vendredi 16 janvier 2015 - 12h37
Depuis le 12 janvier, 22 domaines bourguignons présentent leur millésime 2013 à Londres. Pour certains acheteurs, ce millésime est une bonne surprise. D’autres jugent qu’il manque de fruit.
Dans le faste de l’Institut des ingénieurs civils de Londres, à deux pas de Westminster, les producteurs des grands vins de Bourgogne sont réunis depuis le 12 janvier pour présenter, en primeur, leur millésime 2013 au Royaume-Uni, leur premier marché à l’export.
«â€¯2013 est d’un niveau assez élevé. Il est réussi comme personne ne croyait qu’il pourrait l’être pendant la saison », a déclaré l’influente dégustatrice britannique Jancis Robinson, une habituée de cette présentation, la Bourgogne Week, qui a lieu chaque année, la deuxième semaine de janvier. «â€¯Ce n’est pas un grand millésime mais c’est un bon millésime », a-t-elle ajouté, refusant de livrer ses coups de cœur.
Au total, 22 domaines bourguignons présentent leurs nectars dans le majestueux hall au plafond agrémenté de lustres en cristal et paré d’une imposante fresque sertie de dorures. Tous se frottent les mains malgré une petite récolte 2013.
«â€¯Le marché britannique est un très gros marché pour nous et il est en hausse. Il représente 30 à 35 % de nos ventes à l’export, qui représente lui-même 90 à 95 % de nos ventes totales », a expliqué à l’AFP Caroline Parent-Gros, du domaine AF Gros, qui présentait deux vosne-romanée et un chambolle-musigny.
« PAS VRAIMENT DES VINS À FAIRE VIEILLIR »
«â€¯C’est un millésime agréable, assez léger, on trouve plus de fruits rouges que de noirs, pas vraiment des vins à faire vieillir mais très plaisants », juge Mat Waldron, un économiste passionné qui espère déguster 50 des vins proposés, et note une courte critique pour chacun.
Richard Michael Cartmel, auteur de polars ayant pour cadre les vignes bourguignonnes dont «â€¯The Richebourg Affair », en cours de traduction en français, ne peut pas encore juger le 2013 mais livre un coup de cœur : «â€¯Le Clos blanc de Vougeot est quelque chose de vraiment très spécial. » En y trempant les lèvres, Barbara Woyczys succombe de plaisir. «â€¯Il est éblouissant », confirme-t-elle.
Globalement, «â€¯2013 est un millésime très difficile, il n’y a pas énormément de fruit et il y a beaucoup d’acidité », juge néanmoins cette acheteuse privée, habituée de la Bourgogne Week. «â€¯Quand c’est un millésime comme 2012 ou 2010, qui étaient extraordinaires, on fonce. Mais quand le millésime est un peu plus difficile, on se restreint », explique-t-elle, confiant sa volonté de faire l’impasse sur 2013.
En 2013, le Royaume-Uni était le deuxième importateur mondial de vins, derrière les États-Unis, avec 1.300 millions de litres de vin importés pour une valeur de 3,7 milliards d’euros, selon l’organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). La France a été son premier fournisseur en valeur (36,9 %) et le troisième en volume derrière l’Italie et l’Australie. Venaient ensuite l’Espagne et le Chili.
AFP
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