Publié le vendredi 28 novembre 2014 - 11h09
La pourriture acide a surtout touché les parcelles précoces ou productives de pinot noir, ainsi que celles proches d’habitations, de parcs ou d’arbres fruitiers. Difficile, pour l’heure, de déterminer le rôle de la drosophile suzukii.
Une grappe de pinot noir atteinte de pourriture acide. © CHAMBRE D’AGRICULTURE DE CÔTE-D’OR
Pour mieux comprendre les facteurs qui ont favorisé la pourriture acide en Bourgogne, cette année, une enquête en ligne a été conduite auprès des vignerons ayant eu des parcelles touchées, dans le cadre du réseau BSV. «â€¯Les premiers résultats montrent qu’il n’y a pas un seul et unique paramètre qui domine les autres pour expliquer ces taux élevés de pourriture acide », résume Benoît Bazerolle, conseiller viticole à la chambre d’agriculture de Côte-d’Or.
De grandes tendances ont cependant pu être dégagées. La première est que les parcelles affectées sont surtout situées en côte de Nuit et côte chalonnaise (bien moins touchée cependant), des secteurs plantés exclusivement en pinot noir.
Un autre constat est que les vignes atteintes sont localisées en mi-coteaux, sur des secteurs précoces, et en bas de coteaux ou en plaine, dans des zones où les charges sont importantes.
PLUIE, MOUCHES ET DÉGÂTS
Il ressort, par ailleurs, que la présence d’arbres fruitiers à proximité des vignes a favorisé la maladie : «â€¯Il y a eu aussi de gros soucis de drosophiles en arboriculture, sur cerisiers, pruniers et fraisiers, conjugués à une abondance de fruits cette année, rappelle Benoît Bazerolle. En septembre, dans nos secteurs, il ne restait plus aux drosophiles que le raisin comme proie, tous les autres fruits ayant été cueillis. Ce qui peut expliquer aussi les niveaux de populations à ce moment-là dans les vignes. »
En revanche, l’enquête ne fait pas ressortir de corrélation entre les traitements antibotrytis et vers de la grappe et le développement de pourriture acide.
Les chambres d’agriculture de Bourgogne ont capturé dans leurs pièges des drosophiles suzukii et des indigènes. Impossible de quantifier le rôle des unes et des autres. Benoît Bazerolle relève qu’avec les précipitations estivales, les baies se sont gonflées d’eau rapidement, provoquant des microfissures, voire des éclatements de baies. Ce qui a eu comme conséquence de créer des portes d’entrée potentielles pour les drosophiles autochtones.
Il suppose aussi que la drosophile suzukii leur a facilité la tâche, étant capable de percer les baies intactes pour y pondre ses œufs. Cependant, bien qu’il fût beaucoup question d’elle cette saison, elle n’est pas responsable à 100 % des dégâts observés. Les drosophiles autochtones ont également participé aux attaques.
Juliette Cassagnes Vitisphere - La Vigne
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