Publié le mercredi 07 mai 2014 - 14h58
Le comité de bassin des vignobles de Bourgogne, Beaujolais, Savoie et Jura s’est réuni le 4 avril et a fixé la croissance annuelle de son potentiel de production au maximum, à savoir 1 %. Ce taux s’applique de façon globale.
Jean-Michel Aubinel, président de la CAVB, la fédération des ODG de Bourgogne. © Tardivon/MaxPPP
Les professionnels du comité de bassin Bourgogne-Beaujolais-Jura-Savoie sont confiants dans l’avenir. Début avril, ils se sont réunis et ont acté un droit de croissance de 1 % par rapport aux surfaces actuellement plantées. Depuis 1990, la croissance moyenne annuelle des surfaces en Bourgogne est déjà de cet ordre, alors que, dans le même temps, les sorties de propriété croissent plus vite (+ 2,2 %), avec des cours en hausse.
Contrairement à d’autres vignobles traditionnellement producteurs d’appellations, le bassin Bourgogne-Beaujolais demande que les autorisations de plantations soient octroyées de façon globale, sans différenciation entre vins AOP, IGP ou sans IG.
« Nous n’avons pas vraiment de zone mixte en Bourgogne », précise Jean-Michel Aubinel, le président de la CAVB, la fédération des ODG de Bourgogne. Les surfaces IGP et sans IG sont marginales : seulement une soixantaine d’hectares sont déclarés en vin IGP et 200 ha en vin sans IG, sur les 29 000 ha plantés en Bourgogne, par exemple. Il s’agit principalement de vins non agréés en raison d’itinéraires de vinification hors des standards des appellations (vins oxydés…).
La profession sera néanmoins vigilante sur les demandes de plantations concernant les vins sans IG sur une aire d’AOC. Pour éviter que des vins produits sur des parcelles plantées en VSIG aillent vers des marchés de vins d’appellation, le comité de bassin a adopté un principe d’étanchéité des segments : les plantations pour faire des VSIG devront obligatoirement utiliser des cépages différents de ceux prévus dans les cahiers des charges des appellations ou d’IGP.
Par ailleurs, la viticulture souhaite une régionalisation de la gestion des futures autorisations de plantations nouvelles par les ODG. Le négoce de la Grande Bourgogne est d’accord, pour le moment, mais réclame des contreparties, comme d’arrêter de prendre en compte le critère du nombre d’hectares par exploitation pour attribuer des autorisations.
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