Publié le vendredi 25 avril 2014 - 12h04
Avec six à sept feuilles étalées dans les parcelles les plus précoces, notamment en chardonnay, la précocité se confirme dans le Beaujolais. Si les techniciens ne veulent pas anticiper sur la suite, certains vignerons comparent déjà l’année à 2003 et à ses vendanges du 15 août.
Dans les parcelles les plus précoces du Beaujolais, les vignes atteignent le stade six à sept feuilles étalées, notamment en chardonnays. © C. WATIER
Le dernier bulletin de santé du vignoble publié par la Draaf Rhône-Alpes, sur des relevés du 22 avril, le confirme : comme ailleurs, la précocité est bien présente en Beaujolais. Le stade majoritaire sur les vingt-neuf parcelles étudiées est de trois à quatre feuilles étalées et les grappes visibles. Mais les zones les plus précoces, notamment celles plantées en chardonnay, montrent cinq à six feuilles étalées.
« C’est précoce, confirme Nicolas Besset, technicien de la chambre d’agriculture du Rhône. Il y a un mois d’avance par rapport à 2013, année qui était particulièrement tardive. Mais, il ne faut pas tirer de conclusions trop hâtives, l’année 2014 n’est pas parmi les plus précoces à ce jour, notamment pour le débourrement. Depuis 1992, cinq à six années ont été plus en avance. » Le technicien se félicite « de l’état sanitaire excellent. Pas de traces de mildiou, d’oïdium ou de black-rot et, comme il fait très chaud, l’herbe pousse assez peu en fait ».
2003 ET 2007 COMME RÉFÉRENCES
Jean-François Brondel, qui exploite 13 ha à Anse (Rhône), en gamay et en chardonnay, « dans une zone précoce », assure avoir vu « en quelques jours quatre à cinq feuilles étalées dans les chardonnays et trois à quatre dans les gamays. Nous avons un mois d’avance par rapport à l’an dernier. La situation me rappelle le printemps 2007 ».
L’exploitant a anticipé les travaux à la vigne. « Nous n’avons pas été débordés. Comme nous taillons en guyot et qu’il faut attacher les baguettes, mieux vaut ne pas traîner… Mais certains collègues ont dû terminer en catastrophe. Seul problème en ce qui me concerne, j’ai juste eu le temps de faire le traitement contre l’excoriose, avant les pointes vertes, il y a deux semaines. »
Jean-François Brondel est un peu inquiet. « Certes, il faut attendre la fleur avant de se prononcer sur la date des vendanges… Mais s’il continue de faire aussi chaud dans les prochaines semaines, nous pourrions connaître une situation similaire à celle de l’année 2003 et des vendanges en août. Avec le risque d’avoir des raisins brûlés et une petite récolte. Après celle de 2012, historiquement basse, et celle de 2013, bien en dessous des rendements d’appellation, nous aurions alors un niveau de stock à zéro. Ça serait bien d’avoir enfin une récolte complète ! »
D. B.
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