Publié le jeudi 13 juin 2013 - 15h29
Depuis trois jours, une pétition « Sauvons le droit d’expression de nos vignerons » circule sur la Toile. Elle a déjà récolté plus de 1 000 signatures en une trentaine d’heures. Elle émane du collectif « Touche pas à mon vigneron », spécialement créé à cette occasion. L’objectif : tuer dans l’œuf les préconisations du rapport Reynaud.
Le collectif « Touche pas à mon vigneron » a été créé pour risposter au rapport Reynaud.
Le 7 juin, le Pr Reynaud remettait son rapport sur « les dommages liés aux addictions et les stratégies pour [les] réduire » à la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie (Mildt). Parmi ses préconisations :
- une taxation des alcools proportionnelle au degré,
- l’instauration pour les industriels de l’alcool d’une taxe au prorata de leurs investissements marketing,
- l’interdiction de la publicité sur internet, à l’exception de certains sites comme ceux des producteurs (voir notre article paru le 10 juin).
« Il fallait réagir vite. Si les préconisations du rapport Reynaud débouchent sur une législation, les conséquences seront gravissimes pour la profession viticole. Les vignerons ne pourraient plus communiquer via les réseaux sociaux ou les blogs. Et ils n’auront aucune échappatoire. Même s’ils font appel à une agence de marketing étrangère, dès lors que le réseau social est visible en France, ils ne pourront pas communiquer dessus. Les petits viticulteurs n’auront plus la chance d’aller à l’export, car nombre d’entre eux se font connaître auprès des importateurs via les réseaux sociaux », insiste Louise Massaux, juriste de formation, professeur de marketing et de communication digitale à l’université du vin de Suze-la-Rousse (Drôme), fondatrice de l’agence Vinorealys et blogueuse. Elle a donc fondé le collectif « Touche pas à mon vigneron », qui a lancé la pétition « Sauvons le droit d’expression de nos vignerons ».
En une trentaine d’heures, elle a déjà recueilli plus de 1 000 signatures émanant d’amoureux du vin, de viticulteurs… « C’est énorme, mais ça ne suffit pas. Plus on aura de signatures, plus on aura de poids », souligne Louise Massaux. Elle espère donc que la pétition monte en puissance et puisse être remise au gouvernement à la fin de l’été.
Signer la pétition.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le collectif, rendez-vous sur Facebook et Twitter.
Christelle Stef
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