Publié le mercredi 16 janvier 2013 - 12h44
Annoncé courant 2012, le rachat par la coopérative Signé vignerons de la marque Louis Tête, l’une des plus anciennes du Beaujolais, est opérationnel depuis le 1er janvier. Il constitue un événement à l’échelle locale.
Bernard Couzon, président de la coopérative Signé vignerons. © D. BESSON
Basés à Saint-Didier-sur-Beaujeu (Rhône), Les vins Louis Tête commercialisaient 2 millions de bouteilles par an. C’était l’un des derniers négociants indépendants en Beaujolais, comprenez non racheté par un Bourguignon. Il vient de passer sous le contrôle de la coopérative Signé vignerons, issue du regroupement des caves de Bully et Quincié-en-Beaujolais.
« Jean Tête, le dirigeant, voulait que la marque créée par son père reste en Beaujolais, ce qui a aidé à la négociation », relate Bernard Couzon, président de Signé vignerons.
Finalement, la cave coopérative a racheté la société Les vins Louis Tête et la marque. Elle a gardé six salariés, dont Jean Tête. Mais elle n’a pas racheté les murs. « Jean Tête aura un rôle commercial et relationnel », précise Bernard Couzon.
Ce rachat est opérationnel depuis le 1er janvier. Désormais, c’est Signé vignerons qui commercialise la marque Louis Tête.
Avec 75 000 à 80 000 hl en année normale et seulement 45 000 hl en 2012, Signé vignerons est la principale cave du Beaujolais. Avec cette opération, « nous nous renforçons sur des marchés où nous étions peu présents, notamment la CHR française, où les vins Louis Tête sont très implantés, en particulier dans la région lyonnaise », explique Bernard Couzon. Quelques marchés export comme la Belgique sont également présents dans la corbeille.
Autant de nouveaux débouchés pour Signé vignerons qui se retrouve également dans une situation nouvelle, car en devenant un négociant important, il devient aussi concurrent de ses propres clients ! « Nous faisons de la bouteille depuis trente ans, ce n’est donc pas nouveau, tempère le dirigeant, même si, effectivement, le négoce ne voit pas d’un très bon œil les activités d’une cave dans le négoce. »
C’est sans doute en prévision d’éventuelles mesures de rétorsion que Signé vignerons a également pris des parts du vraqueur Benon. En cas de besoin, elle pourrait vendre à ce négociant des lots que d’autres négociants pourraient refuser de lui acheter après le rachat de Louis Tête.
D. B.
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