Publié le mardi 21 août 2012 - 15h10
Ubifrance attire l’attention des opérateurs français sur des opportunités à saisir outre-Atlantique, où le vin fait défaut.
Après dix ans de surproduction et de prix bas, les fournisseurs de vin en vrac californiens se retrouvent subitement en position de force. © C. THIRIET
Le communiqué envoyé ce 21 août est sans équivoque : cette année la demande de vin aux États-Unis a dépassé l’offre. La France doit saisir l’opportunité…
Pour expliquer la tension qui règne aux États-Unis, Ubifrance relève la conjonction de deux phénomènes. D’abord une contraction de l’offre. « Les chocs de l’économie mondiale, couplés à deux dernières vendanges difficiles, ont considérablement réduit les fournisseurs et donc l’offre de vin en vrac aux États-Unis », analyse l’Agence pour le développement international des entreprises françaises.
Du côté de la demande, on note au contraire une croissance continue. Selon certaines projections, « la consommation de vin aux États-Unis, actuellement de 9 litres par habitant, devrait s’élever à plus de 13,5 litres en 2025 ».
Le communiqué constate une tension sur les marchés du vrac et considère que cette situation pourrait perdurer plusieurs années. « Les fournisseurs plantent de nouvelles parcelles mais les pépinières, n’ayant pas anticipé une telle demande, auront besoin de deux à quatre ans pour développer leurs plants. Si l’on ajoute à cela trois à cinq ans nécessaires au développement de la vigne avant d’être productive, beaucoup pensent que les prix du vin en vrac resteront élevés pendant les six à huit ans à venir. »
« Le prix du muscat en vrac a triplé »
Selon Ubifrance, le manque de vin touche tous les cépages. « Aujourd’hui, il n’y a plus de zinfandel ou de pinot noir. Leurs prix en vrac sont en hausse de 30 à 50 %. Le prix du muscat en vrac a plus que triplé. La vallée centrale californienne, connue pour ses hauts rendements de faible qualité, a doublé ses prix. À tel point que les négociants n’hésitent plus à chercher des cépages de substitution. Ils seront donc parfaitement heureux de passer à un malbec à 5 euros s’il n’y a plus de cabernet à 5 euros », peut-on lire dans le communiqué.
Ubifrance termine sur cette conclusion : pour prendre rendez-vous avec les principaux acheteurs (grands groupes, créateurs de marques, etc.), contactez Magdalena Rahn, d’Ubifrance États-Unis (E-mail: magdalena.rahn@ubifrance.fr).
A. A.
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