Publié le mercredi 18 janvier 2012 - 18h18
Le négociant Raphaël Michel, basé à Piolenc (Vaucluse), entre au capital de l'Union des caves de l'Uzège (Gard). Une opération rarissime dans le milieu viticole mais où les deux opérateurs devraient trouver leur intérêt.
Guillaume Ryckwaert, PDG de Raphaël Michel.
« J’ai près de trente ans de maison à l’union des caves de l’Uzège et je travaille avec la maison Raphaël Michel depuis toujours ! Jusqu’à présent, c’était l’un de nos clients. Désormais, il va être membre de notre conseil d’administration. Cela a pu se faire car nos intérêts sont convergents et que nous nous connaissons bien », explique Sylvain Meix, le directeur de l’Union.
Le principe d’un bon accord est que tout le monde doit y trouver son compte. À écouter les deux protagonistes cela semble être le cas. « Nous avions une capacité de cuverie surdimensionnée », explique Sylvain Meix.
Guillaume Ryckwaert, PDG de Raphaël Michel, complète : « Je souhaite étendre mon activité sur le Languedoc-Roussillon et à ce titre il me fallait les infrastructures sur place pour assembler mes vins. »
Avec l’entrée du négociant dans le capital de l’union, le premier s’ouvre vers le Midi et la seconde optimise ses chais.
Le montant de l’apport n’a pas été précisé.
L’accord passé entre les deux opérateurs prévoit que Raphaël Michel s’engage à amener 100 000 hl de vin par an dans les chais des caves de l’Uzège pour y être assemblés.
Aucun n’engagement commercial n’a été pris concernant un volume d’achat entre l’union de cave et le négociant. « Ce n’était pas le but de notre accord », explique Sylvain Meix qui précise : « Nous travaillons avec la maison Raphaël Michel depuis longtemps. C’est notre deuxième plus gros client. »
« Rentrer dans le capital de l’union est pour moi un engagement. Même si il n’y a rien d’écrit sur le volet commercial, j’ai bien la volonté d’augmenter mon volume d’activité avec eux », complète le négociant.
L’Union regroupe dix caves coopératives et une cave centralisant la production de treize vignerons indépendants, tous situés dans le Gard. Elle produit et commercialise aujourd’hui plus de 350 000 hectolitres répartis entre des AOC des Côtes-du-Rhône et des IGP du Languedoc-Roussillon.
A. A.
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