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Languedoc Le rapport de force entre la production et le négoce se rééquilibre

Publié le lundi 30 mai 2011 - 15h48

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Très active du fait de la petite récolte 2010, l'actuelle campagne devrait se terminer avec des stocks au plus bas dans le Midi. La production s'attend à une prochaine campagne tendue sur les vins avec ou sans IG et parie sur de nouvelles revalorisations des cours. Dans ce contexte, le négoce se montre de plus en plus présent. Les visites de caves se multiplient et donnent lieu à des réservations précoces.

Retiraison. © C. WATIER

Retiraison. © C. WATIER

« L'arrivée du négoce dans les caves dépend de la rapidité avec laquelle la dernière campagne s'est déroulée », sourit un observateur. Et comme 2010-2011 a été très active - voir l'interview du courtier Jean-Pierre Py, en date du 6 mai -, pour la première fois depuis des années, les coopératives du Midi ont vu débarquer les acheteurs dès fin avril.

« Les opérateurs essaient de se couvrir, car ils ont peur pour leur sourcing. C'est crucial pour ceux qui ont des marques », résume un responsable syndical. Un directeur de cave dans l'Hérault confirme : « L'acheteur de chez Castel est déjà passé. Nous avons parlé de volume, mais rien de plus concret pour le moment. D'habitude, il vient chez nous courant juillet. »

Un autre dans l'Aude explique : « Depuis avril, les affaires ont démarré. Nous avons une trentaine de clients, acheteurs de vrac, dans notre fichier. Depuis un bon mois, nous sommes en train de répartir notre future récolte entre eux, selon les coups de fil et les rendez-vous. Les premiers qui réservent seront les premiers servis. S'il y a de nouveaux clients, ils passeront après les autres. »

Dans le Gard, Gérard Dalverny, de la Fédération régionale des coopératives, remarque : « En ce printemps, le négoce traîne beaucoup dans les caves. La prochaine campagne s'annonce tendue sur les vins avec ou sans IG ! Pour autant, sur notre département, on ne note pas chez les négociants une volonté de contractualiser. »

Les partenaires commerciaux n'abordent pas encore la question des prix. Du côté de la production, on espère bien gagner autour de dix euros par hectolitre en moyenne. Du côté du Négoce, info ou intox, on laisse entendre que l'on ne peut pas faire mieux que cette année.

A. A.

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