Publié le lundi 09 janvier 2012 - 16h46
Le mois de décembre 2011 a été le plus actif de toute la décennie en terme de volumes d’achats enregistrés à l’interprofession. Les contrats passés entre la production et le négoce (vrac retiré vrac et vrac rendu mis en bouteille) ont totalisé 334 500 hl, toutes AOC confondues. En cumul sur cinq mois, le marché montre une avance de 8 % par rapport à l’an passé. Seul bémol : le cours des génériques se revalorise plus lentement.
Marché du vrac : Bordeaux finit l’année en beauté. © WATIER VISUEL
Depuis trois campagnes, la situation économique s’améliore à Bordeaux. Les vins sortent et les prix progressent. Non seulement les contrats enregistrés à l’interprofession indiquent une bonne activité mais les volumes effectivement retirés des chais sont bien en progression. « Fin octobre, le total annuel des sorties de la propriété a passé la barre des 5,6 millions d’hl (Mhl) », détaille Jean-Philippe Code, du service économique de Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux. Pour mémoire, le vignoble était redescendu sous la barre des 4,7 Mhl, il y a deux ans.
« Il semble que Bordeaux est en train de retrouver un meilleur équilibre entre l’offre et la demande. D’un côté, des marchés sont demandeurs de nos vins, notamment en Chine. De l’autre, le volume disponible en AOC s’est réduit du fait des arrachages, des rendements moindres et du nouveau débouché des vins sans indication géographique », confirme Xavier Coumau, président des courtiers.
« Les premières estimations de récolte indiquent pour le groupe des AOC Bordeaux et Bordeaux supérieur, toutes couleurs confondues, entre 150 000 et 200 000 hl de moins que l’an passé », communique Philippe Hébrard, directeur de la cave coopérative de Rauzan (Gironde).
L’entrée de gamme devrait gagner 50 euros par tonneau
Côté cours, la situation s’améliore aussi mais moins vite que ne le voudrait la production. « Sur les cinq premiers mois, le prix moyen de l’AOC Bordeaux rouge, tous millésimes confondus, atteint 905 euros les 900 litres, soit 6 % de mieux qu’il y a un an », poursuit Jean-Philippe Code.
Sur le mois de décembre, le gros des affaires s’est concentré sur des entrées de gamme pour le millésime 2011, ce qui explique une moyenne mensuelle à 878 euros le tonneau. Un opérateur présent sur ce marché confie son analyse : « La production espère remontrer le prix d’entrée de marché de 800 à 850 euros le tonneau. Conscient que ce minimum demandé devrait être atteint du fait des indicateurs du marché, le négoce a essayé d’acheter en décembre tout ce qui se trouvait encore à 800 euros le tonneau. Maintenant que ces volumes les moins chers ont quitté la place, cela ne devrait pas être trop difficile de gagner 50 euros de plus par tonneau pour les entrées de gamme. D’ailleurs, la semaine dernière, j’ai fait plusieurs ventes à 850 euros pour des volumes conséquents. »
Pas de doute : l’année démarre bien à Bordeaux.
A. A.
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