Publié le vendredi 26 juin 2015 - 15h02
Le nombre moyen de grappes observées par cep laisse augurer d’une récolte faible en volume, à rapprocher de 2009, voire de 2012, selon les observations de la chambre d’agriculture. Une nouvelle année «â€¯basse » qui met en lumière les difficultés du Beaujolais pour rajeunir son vignoble.
Actuellement au stade de la fermeture, les grappes sont peu nombreuses en Beaujolais. ©D.B.
Avec une moyenne de 9,5 grappes par cep sur les parcelles témoins suivies par la chambre d’agriculture du Rhône, la récolte 2015 s’annonce faible dans le Beaujolais. Les comparaisons avec les années précédentes laissent entrevoir des similitudes avec les années 2009 et 2012, qui ont affiché des rendements moyens de 43 hl/ha et 28 hl/ha, quand le rendement d’appellation se situe à 52 hl/ha.
«â€¯Mais 2012 avait été marquée par des épisodes de grêle et de fortes attaques de mildiou et d’oïdium. Cela avait fait chuter le potentiel de production », tempère Florence Hertaud, technicienne de la chambre d’agriculture qui gère le réseau Beaujolais maturation. Cette année, l’état sanitaire général est bon. Certains secteurs comptent cependant de trop rares grappes. «â€¯Les zones des crus et des beaujolais-villages semblent les plus impactées par le phénomène », observe la technicienne. En cause, «â€¯de mauvaises conditions d’initiation florale en 2014, puisqu’il a fait très sec au moment de la floraison ».
UN VIGNOBLE VIEILLISSANT
Une nouvelle année de faible récolte se profile donc pour une région abonnée à la situation. Depuis 2004, le rendement d’appellation n’a presque jamais été atteint. La faute à un vignoble vieillissant qui affiche une respectable moyenne d’âge de 44 ans. «â€¯La situation pose clairement la question du renouvellement du vignoble, soutient Sébastien Coquard, président de l’ODG commun aux beaujolais et villages. J’espère que les gens vont se projeter dans l’avenir. »
En attendant, à la vue des prévisions, l’ODG a maintenu le rendement en primeur à 26 hl/ha pour 2015, comme les années précédentes, afin que la production n’excède pas la demande. Et les années de faible récolte sont celles où les cours des primeurs se redressent. «â€¯Peut-être que l’on va assister à des achats de couverture du négoce pendant l’été alors que le marché est atone aujourd’hui, espère Sébastien Coquard. Mais si les cours ne remontent pas, la réorganisation du vignoble va encore être retardée. »
D. B.
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