Publié le mercredi 29 avril 2015 - 17h26
Le syndicat des Côtes de Bourg souhaite que ses vignerons s’engagent pour protéger les sites sensibles voisins des vignes des traitements dans les communes de l’appellation. La démarcher consiste à planter des haies autour des parcelles.
Les haies jouent l’effet d’une zone tampon lors des pulvérisations phytosanitaires, comme ici dans le vignoble de Saumur-Champigny. ©M.-A. SIMONNEAU
À l’heure des premiers traitements phyto, le vignoble des Côtes de Bourg s’engage dans un projet collectif de plantations de haies autour des sites sensibles (hôpitaux, écoles…) à moins de 50 mètres d’une parcelle viticole. Ayant un rôle de zone tampon, les haies réduisent les phénomènes de dérive lors des pulvérisations phytosanitaires, ce qui permettrait de concilier activités viticoles et lieux de vie.
«â€¯L’idée est de travailler pour le vivre ensemble », explique Didier Gontier, le directeur du syndicat viticole des Côtes de Bourg. «â€¯La viticulture est obligée de traiter, c’est une contrainte dont on ne peut pas se passer. Il faut se féliciter du dialogue établi avec les communes et les établissements. »
Vingt-quatre sites sensibles ont été identifiés sur les quinze communes de l’AOC Côtes de Bourg. La protection de ces établissements nécessiterait, à terme, la mise en place de 2 400 mètres de haies arborées. En attendant les premières plantations, prévues à l’automne prochain, le syndicat viticole et la communauté de communes de Bourg-en-Gironde ont rédigé, avec l’aide de la chambre d’agriculture, une charte de bon voisinage entre les exploitants et les collectivités.
LES COLLECTIVITÉS LOCALES PRÊTES À S’ENGAGER
Les vignerons adhérant à cette démarche devront notamment «â€¯adapter leurs horaires de traitement en tenant compte des activités extérieures collectives » et «â€¯avertir l’établissement et la mairie des dates de traitements au plus tard la veille de ces travaux », tandis que les communes «â€¯s’engagent à fournir aux viticulteurs les horaires d’ouverture et de fréquentation des sites sensibles ».
Qu’il s’agisse de la plantation de haies ou de l’adhésion à la charte, ces démarches sont réservées aux vignerons volontaires. Didier Gontier se dit optimiste : «â€¯L’objectif est d’engager l’ensemble des vignerons. L’outil est bien orienté, il doit être confirmé par la pratique. » Seul l’entretien des haies pourrait être un frein à l’adhésion des producteurs, mais les collectivités seraient prêtes à s’engager sur la question.
Financées par les conseils de département et de région, les subventions pour la plantation des haies devraient également encourager les vignerons à s’engager dans la démarche. Celle-ci fait également appel à l’aide de l’association Arbres et Paysages de Gironde, notamment pour la taille de mise en forme les trois premières années, et du Centre de formation agricole de Pugnac.
Alexandre Abellan
Vitisphere – La Vigne
Mildiou
La maturité mise en péril
Publié le 13 août 2014
Aude
La grêle a fait des dégâts « considérables » dans les vignes
Publié le 08 juillet 2014
ChampagneÂ
Non à l’interdiction de traiter à moins de 200 mètres des habitations
Publié le 20 juin 2014
GirondeÂ
Le nord-est du Médoc touché par la grêle
Publié le 10 juin 2014
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La Vigne.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La Vigne, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nouvel élan : Rejoignez-nous sur « Vitisphere édité avec La Vigne » ...
Mardi 24 novembre 2015
Elections régionales : Grand oral pour les candidats du Midi ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitevi : Stéphane Le Foll encourage l'innovation ...
Mardi 24 novembre 2015
Sitévi : Venez nous voir ! ...
Lundi 23 novembre 2015
Salon : À Amsterdam, le vrac est star ...
Lundi 23 novembre 2015