Publié le mercredi 01 avril 2015 - 17h59
La note technique de lutte contre les maladies de la vigne 2015 vient de paraître. Elle introduit quelques recommandations nouvelles pour combattre les résistances aux fongicides.
Elle est attendue par tous les professionnels de la filière. La traditionnelle note nationale sur les maladies de la vigne vient de paraître. Elle donne toutes les préconisations des services officiels pour prévenir et gérer les souches de mildiou, d’oïdium et de botrytis résistantes aux différents fongicides. Pour l’essentiel, cette note reconduit les mêmes recommandations que l’an passé, avec cependant quelques modifications.
DU NEUF POUR LE MILDIOU
Concernant le mildiou, la seule évolution concerne les fongicides de la famille des QiI (cyazofamide) et des QoI-D (amétoctradine). Même si leur mode d’action est différent, les services officiels recommandent de comptabiliser ces deux familles dans le même groupe vis-à-vis du risque de résistance, car des résistances croisées sont possibles. Toutefois, ils se montrent moins restrictifs que l’an dernier et autorisent une application de plus par an. Ainsi, trois applications de produits à base d’amétoctradine (Enervin, Privest) ou de cyazofamide (Mildicut, Kenkio, Ysayo) seront possibles au lieu de deux. Mais la même matière active ne pourra être utilisée que deux fois.
OÏDIUM : DES MATIÈRES ACTIVES SOUS SURVEILLANCE
Pour l’oïdium, les derniers tests de résistance au boscalid ont mis en évidence une perte de sensibilité sur deux échantillons. Néanmoins, les recommandations d’emploi des fongicides contenant cette matière active et ceux à base de fluopyram, matière active qui est dans le même groupe vis-à-vis du risque de résistance, ne changent pas. Leur nombre d’application reste limité à deux. Mais ces matières actives seront particulièrement surveillées en 2015
Par ailleurs, les tests réalisés en 2014 sur le quinoxyfen confirment la présence de populations d’oïdium résistantes à cette matière active dans différentes régions. Et des essais montrent une baisse de son efficacité sur le terrain. Les services officiels insistent donc sur la nécessité de respecter la limitation à deux applications pour les fongicides à base de quinoxyfen et de proquinazid, qui appartient à la même famille chimique.
Pour les fongicides à base d’IDM, là non plus pas de changement. Ils restent limités à deux applications non consécutives, en utilisant chacune des matières actives différentes. Toutefois, en cas de fort risque de black-rot, les viticulteurs peuvent envisager une application supplémentaire. Quant aux QoI, ils restent déconseillés, excepté contre une attaque tardive de black-rot survenant entre les stades fermeture de la grappe et véraison.
BOTRYTIS : LA RIGUEUR RESTE DE MISE
Concernant le botrytis : la règle d’un seul produit par famille chimique et par an reste de mise.
POUR EN SAVOIR PLUS
Téléchargez cette note rédigée par un groupe de travail qui comprend la DGAL, l’Anses, l’Inra, le CIVC, l’IFV et des chambres d’agriculture.
Christelle Stef La Vigne - Vitisphere
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