Publié le lundi 17 mars 2014 - 17h03
La note nationale de gestion de la résistance des maladies de la vigne aux fongicides vient de paraître. Elle souligne une baisse significative de l’efficacité des QoI contre l’oïdium. Elle déconseille l’utilisation de ces substances dès lors qu’elles ne sont pas associées à une autre famille chimique.
La note technique officielle de gestion de la résistance 2014 du mildiou, de l’oïdium et de la pourriture grise est rendue publique depuis le 12 mars. Elle comprend de nouvelles recommandations d’utilisation des fongicides concernés.
Dans la lutte contre le mildiou de la vigne, l’alternance des modes d’actions reste indispensable. Par rapport aux préconisations de l’année précédente, l’application de préparations à base de CAA (diméthomorphe, iprovalicarbe, benthiavalicarbe, mandipropamid et valifénalate) doit désormais se limiter à un seul traitement et dans un cadre strictement préventif. En effet, malgré les recommandations à la baisse, la résistance n’a cessé de progresser.
La note nationale signale également une dérive de la sensibilité du mildiou au cymoxanil depuis plusieurs années. Afin de démontrer leur efficacité, les préparations qui en contiennent sont réexaminées.
Altenance des traitements
Concernant l’oïdium, l’application de préparations à base de QoI (azoxystrobine, krésoxim-méthyl, pyraclostrobine et trifloxystrobine), d’IDM et d’azanaphtalènes (proquinazid et quinoxyfène) est strictement limitée à deux par campagne. Il est dorénavant nécessaire d’alterner les traitements contenant ces modes d’action avec des préparations à modes d’action non concernées par la résistance.
La note souligne aussi que l’utilisation de QoI non associés à d’autres substances actives est désormais déconseillée.
Hormis en Champagne, les phénomènes de résistances de la pourriture grise sur l’ensemble des modes d’action ont progressé. L’emploi d’un seul produit par famille et par an est impératif. La stratégie d’utilisation par alternance pluriannuelle des modes d’action (résistance spécifique) mise en place en Champagne a montré une stabilisation de la résistance. Elle est de ce fait fortement recommandée partout en France.
Cette note a été rédigée en association avec la direction générale de l’alimentation - sous-direction de la qualité et de la protection des végétaux (DGAL-SDQPV), l’unité Résistance aux produits phytosanitaires de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anses-RPP), l’Inra, le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC), l’Institut français de la vigne et du vin et les chambres d’agriculture.
Télécharger la note nationale.
Adèle Arnaud
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