Publié le jeudi 05 juillet 2012 - 15h25
L’interprofession des vins de Bourgogne amplifie son engagement en faveur du développement durable. Le 4 juillet, son assemblée générale a adopté un plan d’action prévoyant notamment de renforcer le rôle de son pôle technique et qualité pour accompagner les producteurs. Il a aussi été question du rapprochement avec le Beaujolais.
Pierre-Henry Gagey président du BIVB, lors de l’assemblée générale de l’interprofession de Bourgogne, le 4 juillet.
L’an dernier, l’assemblée générale du BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne) avait adopté le plan Bourgogne amplitude 2015 avec deux objectifs : produire 200 millions de bouteilles « irréprochables » à cette échéance et devenir la référence mondiale en matière de viticulture durable. Ce 4 juillet, elle a acté les mesures concrètes à mettre en œuvre pour y arriver.
Parmi ces mesures, il est question de renforcer le pôle recherche et qualité de l’interprofession afin qu’il puisse accompagner les producteurs pour adopter des techniques plus respectueuses de l’environnement ou pour venir à bout de problèmes techniques comme l’oxydation prématurée des blancs.
Mais assurer la qualité des vins passera inévitablement par le contrôle, « comme le rappelle l’actualité récente », notait Jean-Philippe Gervais, directeur du pôle technique et qualité, en faisait référence à l’affaire de fraude du négociant Labouré-Roi.
L’assemblée générale a aussi été l’occasion pour le président Pierre-Henry Gagey de saluer la décision des Chablisiens qui, à 85 %, ont voté pour rester au sein de l’interprofession.
Pierre-Henry Gagey a également déclaré vouloir « fusionner le plus rapidement possible » avec InterBeaujolais, l’interprofession du Beaujolais. Reste à dépasser toutes les crispations autour du dossier de la nouvelle appellation coteaux bourguignons (ex-BGO), commune aux deux régions. Les négociations autour de la gouvernance de cette AOC restent tendues entre les deux vignobles malgré la mise en place d’une commission au sein du BIVB.
Il faut dire que les deux voisins n’ont pas la même économie. Le Beaujolais est en crise. À l’inverse, la Bourgogne est en « bonne santé » a souligné le président délégué, Michel Baldassini. Ses ventes sont bien équilibrées entre marché national et export. Avec des vins rouges de la côte de Nuits « bien valorisés », elles progressent en volume et en valeur, atteignant 666 millions d’euros à l’export en 2011. Le Japon est en passe de devenir le deuxième marché de la Bourgogne devant le Royaume-Uni, mais toujours derrière les États-Unis. L’Asie remplace progressivement l’Europe moribonde (hormis la Suisse).
C. M.
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