Publié le vendredi 03 février 2012 - 16h21
Le Comité interprofessionnel des vins de Champagne (CIVC) tente de trouver des alternatives au traitement phytosanitaire des vignes par hélicoptère. Dans une interview accordée à « L’Union », Dominique Moncomble, directeur des services techniques de l’interprofession, rappelle que cette voie de traitement est interdite, sauf dérogation. Et que le CIVC veut stopper les demandes de dérogation dès 2014.
Vigne : le traitement par hélico en voie d'extinction. © C. WATIER
En 2014, le Comité interprofessionnel des vins de Champagne souhaite l’arrêt des traitements des vignes par hélicoptère, indique un article de « L’Union Champagne Ardenne Picardie », le 31 janvier. Interrogé par notre confrère, Dominique Moncomble, directeur technique de l’interprofession, souligne que le CIVC a lancé un plan de trois ans pour trouver des alternatives à cette pratique.
Rappelons qu’en juillet 2010, la loi Grenelle 2 sur l’environnement a interdit tout « épandage de pesticides par voie aérienne en France ». Mais que certaines parcelles, en Champagne notamment, peuvent bénéficier d’une dérogation (arrêté).
Si le traitement par hélicoptère peut présenter des avantages (moins de tassement des sols, économies d’eau, d’énergie et de produits car les traitements se font sur une plus grande surface et en une seule fois, etc.), il n’est pas toujours bien maîtrisé et, surtout, les demandes de dérogations sont complexes.
Ces dérogations sont accordées par le préfet de département. Or, la Champagne s’étend sur plusieurs départements, ce qui complique les choses.
En outre, depuis mai 2011, les firmes phytosanitaires sont tenues de présenter des dossiers d’homologation spécifiques pour les produits de traitement aérien. Étant donné la faible portée de ce marché et le coût des dossiers, peu de produits risquent de conserver l’homologation.
Dans une note parue fin 2011, le CIVC a informé ses adhérents qu’à partir de 2012, seules les parcelles où le traitement phytosanitaire terrestre est impossible auront des chances d’obtenir une dérogation. Et qu’il faudra trouver des solutions de traitement terrestre pour ces parcelles d’ici 2014.
M. B.
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