Publié le vendredi 16 octobre 2015 - 17h04
La branche viticole du géant coopératif InVivo part à la recherche de nouveaux adhérents. Son directeur général, Thierry Blandinières, en profite pour dévoiler, en partie, l’offre d’adhésion.
InVivo, premier groupe coopératif français avec 223 coopératives (principalement céréalières) réunies, part à la rencontre des caves vinicoles pour les convaincre d’adhérer au nouveau pôle InVivo Wine. Après l’Alsace, la Bourgogne-Beaujolais et les pays de la Loire, ce tour de France viticole s’est arrêté, ce 16 octobre, dans le Sud-Ouest, à Bordeaux. Thierry Blandinières, directeur général d’InVivo, annonce son intention de rencontrer 80 % des 635 caves coopératives françaises. Il espère en voir une quinzaine adhérer avant la fin de l’année mais se contenterait d’un noyau dur plus restreint pour amorcer InVivo Wine.
Cette opération de séduction précise bien quelques axes stratégiques, mais les détails essentiels sont loin d’avoir été tranchés. InVivo Wine confirme mettre en place exclusivement des contrats pluriannuels avec les caves coopératives qui adhéreront, que ce soit en vrac ou bouteilles. Mais la hauteur de cet engagement reste en discussion, pour ne pas dire suspendu aux négociations à venir. Un apport de 15 à 20 % de la production en vrac et/ou en bouteilles est évoqué par la direction d’InVivo.
ASSOCIER DES COMPÉTENCES
Le ticket d'entrée pourrait être d’un à deux euros par hectolitre produit : une cave produisant 200 000 hl devrait ainsi verser 200 000 à 400 000 euros pour acheter des parts sociales d’InVivo. En ce qui concerne les cours, Thierry Blandinières confirme que les prix d’achat seront ceux du marché. «â€¯Mais la contrepartie, c’est que vous serez au cœur du projet et jamais une variable d’ajustement », précise-t-il.
Pour séduire, InVivo mise en effet sur son expertise dans la valorisation des productions agricoles. Son pôle vin se pose ainsi en catalyseur pour pallier le manque de structure des coopératives à l’exportation. «â€¯En associant nos compétences, nous pourrons investir dans des structures marketing créant de la valeur. Et proposer une plate-forme internationale permettant de nouveaux débouchés à nos marques », résume Thierry Blandinières. Si InVivo Wine a déjà investi 50 000 € dans le rachat de négoces, il lui reste à fixer des cahiers des charges dédiés à sa future segmentation.
Concrètement, le projet repose aujourd’hui sur une plate-forme méridionale, portée par Vinadeis (UCCOAR et Val d’Orbieu). La première union de coopératives ayant rejoint le projet d’InVivo vient ainsi d’intégrer le négoce Vignobles du Soleil (apporté par InVivo en échange de 21 % des actions de Vinadeis). Pour le Sud-Ouest, le négoce Cordier est sa tête de pont avec la volonté de créer une marque premium forte.
En recherche active d’opportunités dans les autres vignobles français, InVivo ne cache pas qu’il regarde également vers l’étranger, notamment les États-Unis clairement désignés comme marché prioritaire.
Alexandre Abellan
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