Publié le mercredi 22 avril 2015 - 18h21
Devant le ministre des Affaires étrangères qui l’a assuré de son soutien, le conseil des grands crus classés de Bordeaux en 1855 a fait savoir qu’il allait demander son inscription au patrimoine français, puis au patrimoine mondial de l’Unesco.
Le 21 avril au ministère des Affaires étrangères, Laurent Fabius a affirmé son soutien à la demande des grands crus classés de Bordeaux de figurer au patrimoine de l’Unesco. © B. COLLARD
Les salons grandioses du Quai d’Orsay à la hauteur de plafond démesurée : le lieu ne pouvait pas être mieux choisi pour célébrer les 160 ans du classement des crus de Bordeaux, en 1855. L’événement a eu lieu le 20 avril, à l’invitation de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, le premier à promouvoir les vins français à travers le monde.
UN CLASSEMENT BÉNÉFIQUE AUX VINS FRANÇAIS
«â€¯Le classement des grands crus de Bordeaux existe depuis 160 ans, a rappelé Philippe Castéja, le président du conseil des grands crus classés en 1855. C’est un sujet perpétuel de discussion. Ce classement, dont la réalité n’a jamais été remise en cause, est bénéfique pour l’ensemble des vins de France. Pour son rayonnement, nous demandons son inscription à l’inventaire français du patrimoine immatériel. Nous viserons ensuite la reconnaissance par l’Unesco. »
Laurent Fabius l’a assuré de son soutien après une explication de sa vision du rôle d’un ministre des Affaires étrangères français s’agissant du vin.
UN ATOUT MAJEUR POUR LE TOURISME
«â€¯Jusqu’à présent, la promotion de l’excellence de l’œnologie française n’était pas un champ majeur de l’activité du ministre des Affaires étrangères, a-t-il observé. Mais le vin est une affaire très sérieuse. Il est une part de l’identité française. Les grands crus sont un facteur du rayonnement de la France et un élément de l’attractivité touristique de notre pays. […] Les vins français sont un aimant touristique extrêmement puissant. Un tiers des touristes se rendant dans notre pays citent l’œnologie et la gastronomie comme première raison de leur choix. Le Quai d’Orsay est chargé du tourisme. Mon travail consiste donc à soutenir notre œnologie. »
Avant de conclure son discours, le ministre a encore rappelé qu’il veillerait à ce que les débats sur l’encadrement de la publicité «â€¯n’aboutissent pas à la stigmatisation de la consommation modérée d’alcool ». À la question posée par «â€¯La Vigne » de savoir s’il était favorable à une définition de la publicité dans le cadre de la loi Évin, il a répondu plutôt en faveur du statu quo. «â€¯L’objectif, c’est qu’il n’y ait pas de pénalisation au-delà de ce qui est fait aujourd’hui », a-t-il déclaré.
Cette soirée était également dédiée à célébrer la sortie du livre «â€¯Bordeaux : Les Grands Crus classés de 1855 » aux éditions Glénat. Pour l’occasion, les 88 châteaux classés – à l’exception de deux des plus grands semble-t-il – avaient offert des bouteilles afin que les invités puissent déguster ces fleurons de l’offre française. Une occasion extrêmement rare.
Bertrand Collard La Vigne - Vitisphere
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