Publié le mardi 30 septembre 2014 - 15h42
L’ODG Castillon Côtes de Bordeaux met en œuvre un plan sur trois ans pour tenter de gagner en notoriété.
Françoise Lannoye, présidente de l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux.
«â€¯Nous bénéficions d’un beau terroir, dans le prolongement de Saint-Émilion. Mais nous manquons cruellement de notoriété. Notre déficit d’image est important. » Le constat de Françoise Lannoye, présidente de l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux, est sans appel.
De fait, l’appellation, qui réunit 250 viticulteurs sur 2 500 hectares avec une moyenne de 125 000 hectolitres produits annuellement, ne dispose que d’un budget de 300 000 euros, dont seulement 20 000 à 25 000 euros pour la promotion de l’appellation. C’est peu. Pour sortir de l’ombre, l’ODE a décidé de se doter d’un plan ambitieux.
Le 9 septembre dernier, les vignerons de cette AOC ont voté en assemblée générale un plan d’action sur trois ans qui nécessite un investissement de 450 000 euros. Pour le financer, les cotisations augmentent de 70 €/ha passant de 72 à 142 €/ha. Cette hausse a été acceptée par plus de 70 % des viticulteurs réunis en assemblée générale.
PROMOTION EN FRANCE ET EN BELGIQUE
Outre la création d’un poste de chargé de développement et de communication pour la France et la Belgique, le plan prévoit l’organisation annuelle d’une dégustation. Elle se tiendra à Paris, au printemps, autour d’une déclinaison de thèmes (vins bio, vins produits par les nouvelles générations, vins de femmes, etc.) et sera réalisée par un panel de dégustateurs professionnels, blogueurs, journalistes, cavistes et négociants. Les vins sélectionnés bénéficieront ensuite d’une promotion dans certaines régions ciblées (le Nord, l’Ouest et le Sud-Ouest de la France) ainsi qu’en Belgique. Avec 12 % des volumes qui partent vers ce pays, c’est premier marché export en Europe pour cette AOC exportant 25 % de ses volumes.
Les contours de cette promotion sont à définir. L’ODG va d’ailleurs faire appel à un cabinet de marketing pour l’aider à mettre au point des actions de promotion et de communication sur le terrain. «â€¯Il faut toucher le consommateur en direct et lui faire découvrir la qualité de nos vins », répète Françoise Lannoye.
Colette Goinère
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