Taille mécanique Un projet rentable pour les nouvelles vignes
Publié le vendredi 21 janvier 2011 - 13h53
L'introduction de la taille rase est toujours rentable dans le cas de nouvelles plantations. Pour les vignes en production, la viabilité du projet dépend de l'état de la vigne, de son âge et de l'état du palissage. Il n'est pas rentable dans les vignes âgées, dont il faut supprimer les anciens cordons, mal établis ou irréguliers, pour reformer des souches adaptées à la taille mécanique.
Tels sont les principaux enseignements de l'évaluation économique qu'a réalisé Augustin Suarez pour le compte du Cevise (Comité économique des vins du Sud-Ouest).
L'analyste-statisticien a étudié différents scénarii : l'introduction de la taille rase dans de nouvelles vignes ou dans des vignes déjà en production.
Pour le premier scénario, il a imaginé que le viticulteur introduisait la taille rase sur 20 ha en une seule fois, ou progressivement à raison d'un hectare par an.
Pour les vignes en production, il a étudié trois cas : une vigne en guyot simple, une en cordon de Royat bien établi et une autre en cordon de Royat mal établi.
Le Cevise en collaboration avec la chambre d'agriculture du Vaucluse et Jean-Pierre Allemand, l'un des pionniers de la taille mécanique, ont présenté cette évaluation économique, ainsi que les aspects technique de la taille rase, le 21 janvier, lors d'une conférence de presse.
Dans notre prochain numéro qui paraîtra le 10 février, vous découvrirez une interview d'Augustin Suarez qui détaille tous les résultats de son étude et les commente.
C. S.
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