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Pays de Loire Un laboratoire œno itinérant

Publié le jeudi 15 novembre 2012 - 17h28

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Pour les vendanges 2012, la Coordination agrobiologique (CAB) des Pays de Loire s’est équipée d’un laboratoire oenologique itinérant. Une première !

Pays de Loire : un laboratoire itinérant.

Pays de Loire : un laboratoire itinérant.

« L’ensemble a coûté près de 5 000 euros dont 60 % ont été pris en charge par le Conseil régional des Pays de Loire », explique Nathalie Dallemagne, ingénieure en viticulture et œnologie à la CAB Pays de Loire. Pour l’instant, 45 viticulteurs adhèrent à la prestation. Installés dans le Muscadet, le Saumurois, l’Anjou et la Vendée, ils représentent un tiers des vignerons bios de la région.

En pratique, chacun adhère à la prestation « Laboratoire » proposée par la CAB et acquitte une cotisation de 75 euros par an. Chaque semaine, Nathalie Dallemagne se rend dans les quatre zones. Elle s’installe chez un viticulteur différent à chaque fois. Les adhérents du même secteur viennent apporter leurs échantillons au laboratoire itinérant.

Le résultat des analyses est immédiat. « Cela me permet d’apporter des réponses en temps réel et qui plus est de manière concertée avec les viticulteurs. C’est l’atout d’un projet comme celui-ci. » La méthode stimule une réflexion collective et l’échange de savoir-faire.

Pour répondre spécifiquement aux besoins des viticulteurs bios, l’équipement du laboratoire comprend un microscope « pour identifier la quantité mais aussi la dispersion des levures et des bactéries », ainsi qu’un pHmètre. Il permet aussi de faire des mesures d’oxygène et de potentiel redox.

En revanche, il n’analyse pas les teneurs en acides malique et lactique, ni l’acidité volatile et les teneurs en sucre.

Jacques Carroget, du domaine de la Paonnerie, à Anetz (Loire-Atlantique), utilise ce laboratoire itinérant : « La démarche de la CAB n’était pas de concurrencer ce qui se fait déjà mais d’apporter un service qui n’existait pas ou qui n’était pas assez réactif. » Il donne pour exemple les analyses microbiologiques dont les résultats étaient connus trop tardivement (jusqu’à huit jours d’attente).

A. M.

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