ImprimerAfin d'harmoniser leurs décrets d'appellation, les syndicats de crémant veulent notamment fixer des taux communs de rebêche.
Quand le champagne va bien, les autres effervescents en profitent. Depuis le début de l'année, les crémants bénéficient d'un vent d'euphorie sur leur commercialisation : + 15 à 18 % pour le crémant d'Alsace qui représente, à lui seul, plus de 50 % du marché. C'est dans ce contexte favorable que l'assemblée générale de la Fédération nationale des producteurs et élaborateurs de crémants s'est déroulée, le 27 mai, à Amboise. A l'ordre du jour : le projet d'harmonisation des décrets d'appellation, conformément à la volonté de l'Inao. Les syndicats sont parvenus à sept propositions dont deux constituent des avancées notables : l'obligation d'établir une déclaration préalable à la production de crémant et l'uniformisation des pourcentages de rebêche, au travers de la fixation de limites inférieures et supérieures fixées une fois pour toute entre 1 % minimum et 10 % maximum (à l'appréciation des entreprises). Un courrier récapitulant les propositions a été adressé, en janvier, à la commission d'enquête de l'Inao. Parmi les autres sujets, les congressistes ont examiné le projet de lancement de bouteilles de crémant sous la marque ' Café de Paris '. La Fédération nationale estime qu'un même nom pour les deux catégories de vin nuirait aux crémants. Elle a demandé à la DGCCRF et à l'Inao d'intervenir.