ImprimerLes producteurs de crémant rosé revendiquent le droit d'assembler, comme en Champagne, des rouges et des blancs pour faire des rosés. Le dossier, à la DGCCRF, ne semble pas près d'aboutir.
La Fédération nationale des crémants tenait son assemblée générale le 22 mai. A l'ordre du jour, le dossier de l'élaboration du crémant rosé. Actuellement, seul le pressurage direct est autorisé, excluant la macération et l'assemblage de rouges et de blancs. Cela ne permet pas d'obtenir une couleur suffisante et reproductible. Les élaborateurs de crémant revendiquent le droit d'assembler, ce qui est ' l'exception champenoise '.
Selon la DGCCRF, ce dossier est lié à celui de l'étiquetage. Depuis les vendanges 2001, les fraudes se sont penchées sur le sujet, à la suite de contrôles en Alsace. Malgré des dégustations comparatives démontrant l'intérêt de la technique, la DGCCRF n'a toujours pas donné de réponse et les producteurs de crémant s'impatientent.
Les congressistes ont également abordé le sujet des rebêches, qui est en passe d'aboutir. Il s'agit d'harmoniser les règles pour les crémants au niveau national, tout en prenant en compte les spécificités des régions et des millésimes. Ainsi, un décret national, à paraître prochainement, instaure un volume de rebêche, entre 0 et 10 %, qui devra être détruit. Chaque syndicat de crémant fixera, avant vendanges, un taux dépendant des conditions de l'année.