Philippe Carretero, du Château Rioublanc à Saint-Ciers-d’Abzac (Gironde), entretient ses dessous de rangs avec un herbanet. Il s’agit d’un rotor horizontal, doté de treize trous d’où partent 52 fils. Une tête nettoie une bande de 20 cm, sans blesser les ceps adultes. Le viticulteur s’est équipé de deux têtes, et d’une centrale hydraulique pour les entraîner. Cela lui a coûté 13 000 € HT, mais il a bénéficié d’une aide dans le cadre de PVE.
L’exploitant tond l’interrang avant de passer ses herbanets, afin d’éviter que des plantes comme la luzerne ne s’enroulent autour des rotors. Il passe ensuite l’outil à 3 km/h. Lorsque les adventices sont peu développées, il met la terre à nue.
Lorsque l’herbe est plus dense, elle est parfois juste sectionnée. Il réalise trois à quatre passages par saison, et lors de trois d’entre eux, l’herbanet épampre en même temps. Il ne lui reste plus qu’un épamprage très rapide du bas des souches à faire en juillet.
L’exploitant doit changer les fils régulièrement : ceux à l’arrière du rotor toutes les deux heures, ceux à l’avant toutes les quatre heures. Cela lui coûte environ 500 €/an pour 40 hectares.
par Clara de Nadaillac et Marine Gramat
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