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archiveXML - 2002

Ces instances restent de bons lieux de concertation

La vigne - n°133 - juin 2002 - page 0

'Nous avons procédé à une enquête auprès de membres siégeant dans des CDOA. Le tiers des personnes qui nous ont répondu n'était pas satisfait de la qualité des informations nécessaires à une prise de décision éclairée. Parmi les critiques en matière de contrôle des structures, on note que les dossiers de demandes ne sont pas fournis suffisamment à l'avance pour qu'une enquête sérieuse puisse être faite sur le bien-fondé ou non d'attribuer l'autorisation d'exploiter. On nous a signalé des cas où les informations en question avaient été distribuées juste avant la réunion. Certains membres de CDOA souhaiteraient pouvoir consulter les candidatures du répertoire départ-installation de l'Adasea (2) pour susciter d'éventuelles candidatures. Par ailleurs, il apparaît que le fonctionnement démocratique des CDOA est parfois remis en cause. On note des accusations de clientélisme selon lesquelles il serait plus facile de s'agrandir lorsque l'on adhère au syndicat majoritaire. Certaines DDA (Direction départementale de l'agriculture) font valoir que ces instances sont administrativement lourdes à gérer : dossiers de plus en plus complexes à traiter, gros travail de secrétariat. Toutefois, si les CDOA restent des instances difficiles à bien organiser du fait du nombre important et de l'hétérogénéité de ses membres, elles restent de véritables structures de débats entre les professionnels agricoles et leurs partenaires ? '

(1) Co-auteur d'une enquête sur les CDOA avec Marielle Berret-Solliec.
(2) Association départementale pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles.

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