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Le crémant de Bourgogne valorisé

La vigne - n°114 - octobre 2000 - page 0

Quand le champagne a le vent en poupe, le crémant de Bourgogne se met à flots. Les ventes de cet effervescent ont progressé, en volume, de 8,5 % sur le marché français et de 34,6 % à l'export entre 1998 et 1999. L'Union des producteurs de crémant de Bourgogne (UPECB) estime que l'effet 2000 a conforté la valorisation globale du produit. ' La gamme s'est élargi. Aujourd'hui, on trouve dans les linéaires des bouteilles à 40-45 F ', explique Jean-François Delorme, président de l'organisation. Le marché représente actuellement 8 millions de cols (87 % vendus en France et 13 % à l'export). Pour faire face à son développement, la récolte de crémant a fortement progressé ces dernières années. En 1999, la filière a embouteillé 10 millions de cols. Un rééquilibrage devrait s'effectuer avec la vendange 2000 car les professionnels s'attendent à un ' piétinement ' du marché.
Après le circuit de la grande distribution, la vente directe assure 22 % des mises sur le marché français. Pour aider les producteurs à valoriser leurs produits et ' à ne pas tomber dans le piège qui consiste à présenter le crémant comme le 'champagne du pauvre' ', l'UPECB prépare la publication d'une histoire de l'appellation et d'un glossaire des termes utilisés lors de la dégustation.
Parmi les autres projets à l'étude, l'UPECB envisage de demander la reconnaissance d'un vignoble propre à la production de cet effervescent. Jean-François Delorme explique : ' Aujourd'hui, l'élaboration de crémant s'effectue à partir du bourgogne générique. Si ce dernier marche bien, on peut craindre un moindre approvisionnement en vins de base pour le crémant. D'autant que les contraintes de production ne sont pas les mêmes, la machine à vendanger étant interdite pour le crémant... '

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