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archiveXML - 2000

Les grands groupes croient-ils au vin en France?

La vigne - n°109 - avril 2000 - page 0

Le vin et les eaux-de-vie de vin demeurent une activité économique à part. Le poids du foncier et la faible rentabilité des capitaux investis amènent un faible intérêt des grands groupes pour notre filière. A la propriété, le schéma dominant reste celui de l'exploitation familiale; au négoce, c'est celui des petites et moyennes structures. La bonne tenue générale des cours depuis trois à quatre ans n'a attiré ni les investisseurs, ni les convoitises. 'Pour une raison simple: l'approvisionnement est aléatoire et les financiers aiment peu dépendre de l'amont', explique un spécialiste du Crédit agricole. Plusieurs rapports effectués sur notre filière montrent que nous n'avons pas suffisamment de négociants forts, à l'image de nos concurrents du Nouveau Monde. 'C'est une double faiblesse de notre filière, regrette un spécialiste. D'abord, on lutte moins bien avec la grande distribution qui, elle, se concentre; ensuite, sachant que notre croissance est surtout à l'exportation, qui va vendre nos vins dans tous les pays du monde?'

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