Retour

imprimer l'article Imprimer

archiveXML - 1998

Transferts de droits de plantation : la tension est vive

La vigne - n°84 - janvier 1998 - page 0

L'année 1997 aura vu monter d'un cran la tension autour des transferts de droits de plantation. La plupart des vignobles se portant globalement bien, nombre de vignerons souhaitent donc planter. Or, la France, comme les autres pays européens, est régit par un système ' malthusien ' de maîtrise globale de l'offre. Pour planter, il faut trouver des droits disponibles (au delà des droits nouveaux accordés exceptionnellement par Bruxelles en 1996). Or ils se raréfient. La spéculation va bon train. Au cours de l'année écoulée, les responsables nationaux se sont entendus pour régionaliser ce marché afin que les vignobles où des droits seraient disponibles ne soient ' pillés ' par ceux, plus aisés, où les vignerons sont soucieux de planter. Des ' bourses ' ont ainsi été créées là où elles n'existaient pas. De plus, pour tenter de mobiliser les droits disponibles, l'Administration des douanes a envoyé 30 000 courriers à des vignerons susceptibles d'en détenir et ignorant qu'ils ont une valeur marchande. En décembre, au vu des premiers résultats, des centaines d'hectares auraient été déjà débusquées... ' et pas forcément là où on le pensait ', indique un proche du dossier. Quelques responsables prédisent cependant une année 1998 encore plus difficile, à moins que Bruxelles accorde de nouveau un contingent de droits par pays. L'affaire sera peut-être discutée lors de la remise en route de la réforme de l'OCM (organisation commune de marché) au printemps prochain.

L'année 1997 aura vu monter d'un cran la tension autour des transferts de droits de plantation. La plupart des vignobles se portant globalement bien, nombre de vignerons souhaitent donc planter. Or, la France, comme les autres pays européens, est régit par un système ' malthusien ' de maîtrise globale de l'offre. Pour planter, il faut trouver des droits disponibles (au delà des droits nouveaux accordés exceptionnellement par Bruxelles en 1996). Or ils se raréfient. La spéculation va bon train. Au cours de l'année écoulée, les responsables nationaux se sont entendus pour régionaliser ce marché afin que les vignobles où des droits seraient disponibles ne soient ' pillés ' par ceux, plus aisés, où les vignerons sont soucieux de planter. Des ' bourses ' ont ainsi été créées là où elles n'existaient pas. De plus, pour tenter de mobiliser les droits disponibles, l'Administration des douanes a envoyé 30 000 courriers à des vignerons susceptibles d'en détenir et ignorant qu'ils ont une valeur marchande. En décembre, au vu des premiers résultats, des centaines d'hectares auraient été déjà débusquées... ' et pas forcément là où on le pensait ', indique un proche du dossier. Quelques responsables prédisent cependant une année 1998 encore plus difficile, à moins que Bruxelles accorde de nouveau un contingent de droits par pays. L'affaire sera peut-être discutée lors de la remise en route de la réforme de l'OCM (organisation commune de marché) au printemps prochain.

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :