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SAINT-POURCAIN ATTEND TOUJOURS L'AOC

La vigne - n°84 - janvier 1998 - page 0

Dans l'Allier, le vignoble de Saint-Pourçain a passé une année 1997 sereine... toujours dans l'attente de l'AOC (aujourd'hui c'est un VDQS) après laquelle il court depuis dix ans. ' On n'imagine pas ne pas l'avoir, indique Alain Bertrand, président de l'Union des vignerons de Saint-Pourçain. Pour nous, l'échéance est à deux ou trois ans, pas plus. Les ' oui... mais il faut revoir la copie ' commencent à nous agacer. Au niveau économique, on ne rémunérera pas mieux nos produits mais c'est une reconnaissance pour nos vignerons auxquels on demande de faire des efforts depuis des années. ' Saint-Pourçain compte 600 ha, dont les deux tiers sont à l'Union des vignerons, le reste est à une vingtaine de particuliers. La production est aux deux tiers en rouge pour un tiers en blanc. Les bouteilles sont vendues entre 19 et 22 F. ' Nous sommes sur des marchés de niche. Economiquement, l'année 1997 fut bonne, il ne faut pas avoir peur de le dire ', ajoute le président. Une surchauffe est même à craindre dans la mesure où la récolte 1997 est 20 % inférieure à la précédente. La Ficelle, une marque lancée il y a onze ans, est l'un des produits les plus connus du vignoble. Cette cuvée 100 % gamay, à boire jeune, illustrée tous les ans par un dessinateur renommé, sort le premier samedi de décembre. 180 000 bouteilles du millésime 1997 devraient être vendues.

Dans l'Allier, le vignoble de Saint-Pourçain a passé une année 1997 sereine... toujours dans l'attente de l'AOC (aujourd'hui c'est un VDQS) après laquelle il court depuis dix ans. ' On n'imagine pas ne pas l'avoir, indique Alain Bertrand, président de l'Union des vignerons de Saint-Pourçain. Pour nous, l'échéance est à deux ou trois ans, pas plus. Les ' oui... mais il faut revoir la copie ' commencent à nous agacer. Au niveau économique, on ne rémunérera pas mieux nos produits mais c'est une reconnaissance pour nos vignerons auxquels on demande de faire des efforts depuis des années. ' Saint-Pourçain compte 600 ha, dont les deux tiers sont à l'Union des vignerons, le reste est à une vingtaine de particuliers. La production est aux deux tiers en rouge pour un tiers en blanc. Les bouteilles sont vendues entre 19 et 22 F. ' Nous sommes sur des marchés de niche. Economiquement, l'année 1997 fut bonne, il ne faut pas avoir peur de le dire ', ajoute le président. Une surchauffe est même à craindre dans la mesure où la récolte 1997 est 20 % inférieure à la précédente. La Ficelle, une marque lancée il y a onze ans, est l'un des produits les plus connus du vignoble. Cette cuvée 100 % gamay, à boire jeune, illustrée tous les ans par un dessinateur renommé, sort le premier samedi de décembre. 180 000 bouteilles du millésime 1997 devraient être vendues.

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