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Les traditionnels ne sont plus adaptés

La vigne - n°81 - octobre 1997 - page 0

Nous avons un encépagement traditionnel qui n'est plus adapté à la consommation actuelle. Le but était de remplacer en blanc le baroque et, en rouge, le tannat qui, trop tannique, est difficile à vendre. Or, certains cépages se banalisent dans le monde. Nous avons cherché à faire quelque chose de différent avec les nouvelles variétés. Nous avons travaillé avec l'Inra de Bordeaux et en particulier avec Pierre Durquéty. Dans les Landes, le sauvignon comme le chardonnay ont pourri cette année. L'Arriloba n'a pas eu un seul traitement antibotrytis, il n'a pas un grain de pourri. Avec ce cépage, la cave de Mugron a eu une médaille d'or au Concours général agricole. Mais les primes à la plantation limitent l'extension de ces nouvelles variétés. Dans les essais, les floch d'Arriloba en blanc ou d'Egiodola en rouge sont très bons. Côté production, avec l'Arriloba, depuis 1970, nous n'avons jamais produit en dessous de 60 hl/ha. Mais on arrive à les maîtriser. Malheureusement, les professionnels de la viticulture sont souvent très traditionnels et la bête noire des nouvelles variétés, c'est l'Inao. Pourquoi ne pas envisager de faire de ces métis des variétés secondaires dans les décrets d'appellation? Je suis aussi pépiniériste et ces cépages, je les vends en Uruguay, en Argentine, en Australie. Le Perdéa fait moins de degrés que l'Arribola mais il garde bien l'acidité. Ce peut être une variété intéressante pour le Midi. L'Hégoa, issu d'un croisement entre un gros manseng et un gewürztraminer, donne des moelleux qui passent bien. Mais les vins qui en sont issus ne sont pas typiques et le dossier de cette variété est bloqué.

Nous avons un encépagement traditionnel qui n'est plus adapté à la consommation actuelle. Le but était de remplacer en blanc le baroque et, en rouge, le tannat qui, trop tannique, est difficile à vendre. Or, certains cépages se banalisent dans le monde. Nous avons cherché à faire quelque chose de différent avec les nouvelles variétés. Nous avons travaillé avec l'Inra de Bordeaux et en particulier avec Pierre Durquéty. Dans les Landes, le sauvignon comme le chardonnay ont pourri cette année. L'Arriloba n'a pas eu un seul traitement antibotrytis, il n'a pas un grain de pourri. Avec ce cépage, la cave de Mugron a eu une médaille d'or au Concours général agricole. Mais les primes à la plantation limitent l'extension de ces nouvelles variétés. Dans les essais, les floch d'Arriloba en blanc ou d'Egiodola en rouge sont très bons. Côté production, avec l'Arriloba, depuis 1970, nous n'avons jamais produit en dessous de 60 hl/ha. Mais on arrive à les maîtriser. Malheureusement, les professionnels de la viticulture sont souvent très traditionnels et la bête noire des nouvelles variétés, c'est l'Inao. Pourquoi ne pas envisager de faire de ces métis des variétés secondaires dans les décrets d'appellation? Je suis aussi pépiniériste et ces cépages, je les vends en Uruguay, en Argentine, en Australie. Le Perdéa fait moins de degrés que l'Arribola mais il garde bien l'acidité. Ce peut être une variété intéressante pour le Midi. L'Hégoa, issu d'un croisement entre un gros manseng et un gewürztraminer, donne des moelleux qui passent bien. Mais les vins qui en sont issus ne sont pas typiques et le dossier de cette variété est bloqué.

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