ImprimerLa demande de plants a repris son cours normal ', constate Robert Gentié à la tribune de l'assemblée générale de la Fédération française des syndicats de producteurs de plants de vigne. Ce 28 août à Albertville (Savoie), le secrétaire général de la Fédération dresse le bilan d'une profession en cours de convalescence. Son rétablissement est dû à la reprise des plantations. Cependant, il est fragile. Beaucoup d'entreprises traînent encore le poids des déficits passés. Elles risquent de connaître une nouvelle année de tension, à la hausse cette fois.' Il est à prévoir une assez piètre réussite en pépinières ', annonce Robert Gentié. A l'automne dernier, les bois de porte-greffes ont mal aoûté. Ils sont à l'origine des mauvaises reprises qu'on constate dans toutes les régions. En raison de ces échecs, l'offre devrait être stable alors que les pépiniéristes, avec 203,6 millions de mises en terre, avaient greffé 12 % de plants en plus que l'an dernier. La demande, quant à elle, devrait progresser, essentiellement du fait des projets d'arrachage des vieilles vignes, réactivés par les accidents de coulure et la bonne tenue des cours. Dans ces conditions, à quel montant s'établiront les prix? Lors du congrès, personne ne souhaitait annoncer de chiffre. Tous n'avaient qu'une recommandation : ' Il faudra passer commande de bonne heure pour être servi à coup sûr dans les assemblages les plus demandés '.
La demande de plants a repris son cours normal ', constate Robert Gentié à la tribune de l'assemblée générale de la Fédération française des syndicats de producteurs de plants de vigne. Ce 28 août à Albertville (Savoie), le secrétaire général de la Fédération dresse le bilan d'une profession en cours de convalescence. Son rétablissement est dû à la reprise des plantations. Cependant, il est fragile. Beaucoup d'entreprises traînent encore le poids des déficits passés. Elles risquent de connaître une nouvelle année de tension, à la hausse cette fois.' Il est à prévoir une assez piètre réussite en pépinières ', annonce Robert Gentié. A l'automne dernier, les bois de porte-greffes ont mal aoûté. Ils sont à l'origine des mauvaises reprises qu'on constate dans toutes les régions. En raison de ces échecs, l'offre devrait être stable alors que les pépiniéristes, avec 203,6 millions de mises en terre, avaient greffé 12 % de plants en plus que l'an dernier. La demande, quant à elle, devrait progresser, essentiellement du fait des projets d'arrachage des vieilles vignes, réactivés par les accidents de coulure et la bonne tenue des cours. Dans ces conditions, à quel montant s'établiront les prix? Lors du congrès, personne ne souhaitait annoncer de chiffre. Tous n'avaient qu'une recommandation : ' Il faudra passer commande de bonne heure pour être servi à coup sûr dans les assemblages les plus demandés '.