Publié le lundi 24 septembre 2012 - 15h33
« Nos expéditions progressent de façon soutenue en volume et en valeur sur l’ensemble des principaux pays clients. Entre juillet 2011 et juillet 2012, 2,33 millions d’hectolitres ont été exportés, soit une progression de 17 % en volume. Quant au chiffre d’affaires, il a grimpé de 28 % sur cette période, en s’établissant à 2,29 milliards d’euros. » En fin de matinée ce lundi 24 septembre, Georges Haushalter, président du CIVB, le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux, n’était pas mécontent d’annoncer ces chiffres, même s’il se dit « préoccupé par le contexte économique qui ne laisse pas entrevoir un retour rapide à la croissance ».
Belles progressions à l'export
Malgré la conjoncture morose, les vins de Bordeaux enregistrent de « belles progressions » à l’exportation, que ce soit en direction de l’Union Européenne (+7 % en volume et 41 % en valeur) ou vers les pays tiers (+25 % en volume et +21 % en valeur). Les exportations vers l’Allemagne restent stables sur un an (+1 % en volume, +35 % en valeur). La Belgique gagne 12 % en volume et 25 % en valeur. Quant au Royaume-Uni, il conserve sa place de première destination en valeur (une hausse de 55 %). En volume, la progression est lente (2 %).
Du côté des pays tiers, les mouvements sont tout aussi favorables. Ainsi la Chine, première destination en volume à l’export et deuxième en valeur, progresse de 55 % en volume et de 38 % en valeur. Les exportations vers les États-Unis repartent à la hausse (11 % en volume et 52 % en valeur). Le Canada, huitième destination en volume, grimpe de 6 % et de 25 % en valeur. Le Japon croît lui aussi (15 % en volume et 20 % en valeur).
Remontée du vrac
Concernant les cours du vrac de Bordeaux rouge, on assiste à une remontée. La moyenne annuelle tous millésimes, en fin de campagne, est en hausse pour tous les rouges et se situe pour l’AOC régionale Bordeaux à 948 euros du tonneau de 900 litres, contre 902 euros l’an dernier, soit une appréciation du prix moyen de 5 %.
Reste le sujet qui préoccupe fortement le CIVB, à savoir « la proposition de la Commission européenne qui vise à autoriser les exportateurs des États Unis à mettre le nom de château » sur leur bouteille. Le CIVB est décidé à utiliser « toutes les voies de recours à sa disposition pour contester ces projets », a insisté Georges Haushalter.
C. G.
Lundi 12 avril 2010
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