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VENDRE - Zapping

De retour du... salon Pari Fermier, du 27 au 29 octobre, au Parc Floral de Paris « Ce salon nous permet de toucher une clientèle aisée »

La vigne - n°302 - novembre 2017 - page 88

Ludovic Guinot, Château de Cach, à Saint-Laurent-Médoc, en Gironde

Ludovic Guinot, Château de Cach, à Saint-Laurent-Médoc, en Gironde

« Depuis cinq ans, nous faisons partie de l'ANCF, une association de producteurs fermiers. On y trouve de tout : de la charcuterie, des fromages, des fruits... L'association organise une quinzaine de salons en région parisienne par an. Nous en faisons sept ou huit. C'est l'occasion de toucher une clientèle assez aisée, sensible aux circuits courts et qui revient régulièrement. Au Parc Floral, nous étions une quinzaine de viticulteurs, dont deux Bordelais. Les organisateurs instaurent un quota par appellation pour que les produits soient variés. Un petit stand coûte 700 €. Les gens font le tour des producteurs et goûtent un peu à tout. Je proposais huit références, des AOP Haut-Médoc, Moulis et Pauillac. J'ai vendu un peu moins de 300 bouteilles pour un chiffre d'affaires d'environ 3 500 €. Je prêtais mon chariot aux clients qui le souhaitaient. Le salon propose aussi un système de drive : on peut garer sa voiture près de l'entrée pour charger ses achats. C'est pratique. Je n'ai pas gagné beaucoup d'argent, mais pour rentabiliser mon week-end, j'avais prévu une tournée de livraisons qui nous a rapporté 5 000 €. Ce que j'apprécie sur les salons Pari Fermier, c'est la bonne entente qui règne entre les exposants. Nous nous revoyons souvent et devenons amis. C'est loin d'être le cas sur tous les salons. »

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