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À LA VIGNE - JUIN

Potentiel de récolte Meilleur au sud qu'au nord

CHRISTELLE STEF - La vigne - n°288 - juillet 2016 - page 7

Dans le Sud, les vignes portent de belles grappes et le potentiel de récolte s'y annonce correct. Dans le Nord, il est malmené.
Belle sortie de grappes dans le Bordelais. © C. STEF

Belle sortie de grappes dans le Bordelais. © C. STEF

A Bordeaux, la floraison s'est bien passée. Au 1er juillet, la vigne oscille entre les stades « grains de plomb » et « petits pois ». Les sorties sont belles avec des grappes grandes et lâches. « Dans des vignes plantées à 2 m en AOC Bordeaux, avant éclaircissage, on dénombre entre 10 et 15 grappes par pied. Pour l'instant, le potentiel de récolte est satisfaisant », rapporte Cédric Elia, de l'Adar des Deux Rives.

Dans le Sud-Ouest, là où il n'y a pas eu d'accident climatique, la sortie est également correcte.

À Cognac, les grappes sont bien charpentées. « Tout le monde dit que le potentiel est supérieur à celui de l'an passé qui était déjà bien », précise Magdalena Girard, de la chambre d'agriculture de Charente-Maritime.

Dans le Languedoc, l'ICV du Gard annonce une moyenne de 19 grappes par souche. Ce qui place « 2016 au troisième rang des vingt-cinq dernières années, juste derrière 2013 et 2014 », indiquait l'ICV le 22 juin. « La fertilité était élevée. Mais il y a eu un peu de coulure. Le potentiel s'annonce donc dans la norme », précise toutefois Bernard Genevet, de la chambre d'agriculture du Gard, le 30 juin.

Dans l'Hérault, « les viticulteurs sont plutôt contents. S'il n'y a pas de déficit hydrique, on aura une belle récolte », estimait Laurent Gourdon, de la chambre d'agriculture. Dans l'Aude, on table sur un potentiel de 3,8 millions d'hectolitres, « ce qui est dans la moyenne », indique Emmanuel Rouchaud, de la chambre d'agriculture.

En Alsace, les grappes sont nombreuses et de taille généreuse. Mais le mildiou en a éliminé une partie. En Champagne, au 28 juin, la plupart des vignes finissaient seulement de fleurir. En raison de la météo chaotique, vignerons et techniciens craignaient qu'il y ait un peu de coulure et de millerandage. En Bourgogne, le potentiel est bas. Aux pertes dues au gel, s'est ajoutée un peu de coulure sur le pinot noir dans la côte de Nuits.

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