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L'HÉLIXOL mesure 1,30 m de largeur et pèse 400 kg. Il est construit à la demande © M. CAILLON
L'Helixol est constitué de bêches roulantes verticales en forme d'étoiles à quatre branches. Elles sont montées sur des axes horizontaux formant des modules baptisés Helix. Les modules installés à l'avant sur un châssis en V ont un angle fixe de 15°. Ceux situés à l'arrière sont réglables et permettent d'agir sur l'agressivité des bêches.
À l'arrière, un rouleau à disques ondulés Siroco assure le contrôle de la profondeur de travail. Celle-ci peut varier de 2 à 10 cm selon le travail souhaité, mais elle dépend surtout de la nature du sol et du couvert en présence.
« Le travail vertical des bêches permet d'éviter le lissage du sol », indique Étienne Delahaye, le président d'Actisol, lors d'une démonstration réalisée le 28 août chez Thierry Houx, viticulteur à Restigné, en Indre-et-Loire. C'était à l'occasion d'une journée sur les engrais verts organisée par le Groupement de développement vitivinicole (GDVV) de ce département.
Bon émiettement du sol
Dans une première parcelle limoneuse et presque sans couvert, l'Helixol réalise un travail en surface assez léger. Puis l'outil passe à une autre vigne au sol plus portant et dont l'interrang est enherbé. Là, il réalise un bon émiettement du sol. Il blesse assez nettement le couvert implanté, mais moins que le ferait un outil à dents. Haut de 15 cm, ce couvert s'enroule un peu autour des bêches. Voyant cela, on se dit que l'Helixol paraît plus indiqué pour travailler dans un rang non enherbé que dans les herbes hautes.
Il répond en tout cas aux attentes de Thierry Houx. « J'ai laissé monter le couvert à graines puis passé le rolofaca. Maintenant, il me faut enfouir les graines pour régénérer le couvert l'an prochain », explique-il. La vitesse de passage, entre 6 et 8 km/h, le convainc aussi. « Avec mon rotavator, je n'avance qu'entre 2,5 et 3 km/h. Et je dépense plus de gazole. »
